Albessard...

Rien trouvé de très concluant sur Barrier... mais j'ai ramené de quoi fêter pour l'occasion:



Champagne !

Entre ma rencontre téléphonique avec la belle fille de Ravinetti et la tienne avec Mr Albessard c'est deux jolis petits bouts de la petite histoire du café qui se revellent à nous Elvice

Tu as senti sa surprise de voir que ce qui ne fut pour lui "que" sa vie pouvait encore intéresser des gens ? Et l'enthousiasme particulier de s'y replonger ? Un enthousiasme qu'on ne trouve pratiquement que chez des gens "dans le café" d'ailleurs. Cette boisson a des vertus bien au delà de ses volutes parfumées

@pootoogoo Seb ! Non rien...

@elvice2000 : AVI est l’abréviation d' "Aviation", c'était l'indicatif téléphonique du Bourget (zone de Drancy). Un système en place jusqu'en 1963.

Pour Barrier, la piste des joailliers n'est peut-être pas à rayer complètement. C'est une famille établie de longue date à Paris (beaucoup des adresses actuelles sont des enfants de la "Maison Barrier") qui avait certainement des connexions avec des fonderies.
Le lien joaillerie - machine à café n'est pas si saugrenu non plus: voir Reneka.

Enfin, une rencontre avec Monsieur Albessard s'impose et on veut plein d’anecdotes et de documents pour pouvoir écrire l'histoire définitive du groupe mystère.

c'était presque trop facile!!!santé et longue vie au groupe mystère barrier !

j'ai appeler deux des trois adresses des Barrier joaillers, mais ils avaient l'air assez catégoriques sur le côté "ah non nous môssieur, on fabrique de la bijout'", en revanche deux barrrier ont encore leur adresse rue lemercier, ils n'ont pas répondu à mes coups de fil, mais dés demain je rattaque!!pour la rencontre avec André Albessard, va falloir que je me fendre d'une virée vers la capitale, et ça c'est une gageure pour un bouseux de mon espèce, d'autant qu'il va falloir que je me grouille, avec tout le respect que nous lui devons, 94 ans j'ai pas une marge énorme en terme de procrastination!

Bah, des petits cafés acides à 3 euros dans des bars hipster servis par des barbus en chemise à carreaux, ça te fait pas envie ? Paris et ses sirènes, quoi....

Bon, je sors avant que le tout paris me tombe dessus, sans rancune !

bah, peut être le 5 novembre si je suis en jambes!

L'idéal serait de filmer Mr Albessard, une sorte d'interview. Pour que son histoire reste.

c'est vrai que c'est pas faux, mais j'ai déjà du mal à prendre en photo un barista hipster hollandais devant sa Spirit, alors pas facile d'engasser ce vieil albessard avec mon objectif, mais on pourrait collaborer?

Oui un trépied et hop !
Je peux pas être là mais je peux m'occuper du montage et d'une partie du script.

Et puis c'est pas toi qui rêvait de goûter un café sorti d'une machine pré-espresso ?

je ne sais pas si tu as un peu de matériel. Il faudrait quelqu'un qui cadre et un autre qui pose des questions, j'imagine. En principe il faut aussi faire un peu de montage pour que le résultat soit pas trop cochon. Poser les questions et le montage t'inspirent ? Ou quelqu'un qui connait ces logiciels de montage vidéo ?

Edit : grillé par pootoo .

Bref, c'est jouable, si elvice tu passes !

Yep, je vous fais pas de promesse parce que c'est pas mon fort, mais j'ai un bon appareil photo qui film très bien aussi, et un pied, donc dans l'absolu c'est réalisable.Jouer l'intervieweur aussi, donc si t'es chaud pour cadrer ça pourrait être marrant ! j'en saurais plus sur mes dispos dans 10 jours, je vous tiens au jus.reste à obtenir l'accord du personnage principal pour le tournage, à défaut ce sera une interview écrite...

ok pour cadrer. Pour le montage, avec un logiciel, tu sais faire ou pootoo ?

ça fait une éternité que j'ai pas fais ça, mais ça devrait pouvoir se faire, en piquant le mac d'un copain, avec imovie(ça existe encore?) c'est simple....

bon, chou blanc du côté de la rue lemercier, je viens d'avoir M Barrier au téléphone, et il est en fait le dernier d'une lignée de tapissier, depuis 1909 je crois au 58 rue lemercier...donc pas de fonderie à cette adresse.Encore un sympathique monsieur, nostalgique de la grande époque des batignolles, quand tout un tas d'artisans et petits commerçants faisaient du vrai boulot.Il m'a conseiller de joindre un torréfacteur établi avenue de clichy depuis les années cinquante, je pense que c'est les cafés Lanni, depuis 1947 d'après leur site...une piste à explorer, pour l'instant pas de réponse, je rappelerai dans l'après midi....

si tu as le courage ou l'occasion de passer sur Paris et s'il est ok, alors pas de souci pour donner une coup de main, le cadrage donc a priori. Le 5 novembre possible bien sûr ou toute autre date, pour moi c'est facile sur Paris, je m'adapte.
imovie je sais pas ce que c'est mais il est sur mon mac. c'est donc dans le package ios...

Yep, on se tient au courant, si mon chantier est fini début novembre je monterai à la grande ville, pousser l'enquête sur le terrain, et rencontrer aussi les parigots du forum par la même occasion!

Bon, torréfaction Lanni, rien de ce côté là, le torrefacteur ne sais rien, et d'après ses dires, le gérant n'est jamais là, donc aucun interlocuteur utile...

Pas sûr que ça ait un rapport, mais au 18e, "Barrier" désignait un ouvrier de la monnaie.
Il doit donc y avoir un beau trésor à la clé.  

A la poursuite de cette Maison Barrier et ses activités de fonderie, j'ai croisé moi aussi plein de personnages et de métiers différents : les joailliers, des financiers, des dentelliers (peut-être bien ceux de la rue Lemercier), un fabricant de jouets, des utilisateurs de machines-outils, des propriétaires de scierie, des exploitants de carrière... mais sans trouver de lien concluant avec une forge ou une fonderie (du moins sur Paris).

C'est toute la beauté de la recherche... autant d'archives, de témoignages ou d'objets du passé qui nous font toucher du bout des doigts une réalité perdue ou en voie de l'être. C'est aussi se rendre compte à quel point l'arrivée des technologies facilite cette recherche et, dans le même temps, en efface de grands pans. Bientôt ce qui ne sera pas numérique ne sera plus et ce qui est numérique est si fragile et éphémère... je plains les chercheurs du futur.

Allez on lâche pas et on prépare quelques questions pour Monsieur Albessard.
Pour une approche moins intimidante, il y a aussi l'enregistrement sonore: il suffit d'une bonne app et d'une batterie bien chargée, ça se pose sur le coin d'une table et ça s'oublie facilement.  
Sinon, pour le montage vidéo, j'ai monté deux documentaires en numérique dans ma jeunesse... et d'autres projets personnels depuis, ça devrait revenir facilement s'il y a besoin.  

je pense que je vais aller le voir un premier coup, histoire de l'apprivoiser, et de savoir ce qui lui conviendra le mieux.J'ai peur qu'une demande d'interview cash par téléphone, puis de débarquer à deux avec le matos, ça fasse un peu trop pour ce monsieur qui, j'imagine, doit avoir un rythme à la hauteur de son âge canonique, faudrait pas le braquer....
T'as raison pour les chercheurs du futur, un jour ce sera malheureusement google qui aura en sa possession les plus grandes bases de données...bon, restent encore les bibliothèques, sur gallica, le site de la bnf, on peut consulter une floppée de documents numérisés d'après des bons vieux bouquins qui exitent encore...j'ai vu une émission l'autre fois où ils expliquaient que pour l'instant, le plus durable des supports restait le papier, encore aujourdhui...

Petite mise à jour avec les pistes les plus sérieuses que j'ai pu glaner... étonnant quand même qu'il n'y ait aucun lien direct qui sorte avec "Barrier".  
Idéalement, il faudrait avoir des répertoires d'après-guerre (comme des annuaires), accessibles seulement dans certaines archives de bibliothèques... les plus près en ligne datent de 1935 et 1938.


L'entreprise "Letrone" de Lyon qui avait comme représentant à Paris un M. Barrier, présente en 1935 et 1938 dans un domaine connexe :






Une fonderie, rue Barrier à Lyon (advenant une petite faute de M. Albessard). Elle change de nom entre 1935 et 1938:






Enfin, advenant un problème d'orthographe: un "Barrie" à Paris en 1938, nom d'une entreprise de polissage, nickelage et cuivrage.




Surprenant quand même de constater dans ces répertoires qu'il existait des dizaines de fonderies, forges ou ateliers métallurgiques à Paris même... grands ou petits. À l'image de cet atelier d'art d'Eugène Rudier en 1950 (à Malakoff, dans le quartier de la brûlerie du Planteur de Caiffa), une magnifique photo de Robert Doisneau:



En tout cas, il faudra bien éclaircir ça avec M. Albessard: nom du représentant ou vrai établissement Parisien, quel arrondissement ? Quelle activité connexe ? Quel autre nom ?

Samedi 5 novembre 19h47 et toujours aucune nouvelle de la rencontre avec Mr Albessard c'est une honte

Laisse lui le temps de rentrer chez lui

toujours en train de causer peut-être !

ouais c'est vrai ça zeb,il a fallu après ma rencontre passer du temps avec un groupe de paroles de caféinomanes, affronter les bouchons sur le périph(ça je m'y ferai jamais) et parcourir enfin les quelques150km qui me séparaient de ma bousebase ! me voilà rentré, va falloir que je retranscrive l'enregistrement que j'ai fait de notre conversation, que j'y colle quelques photos de photos des ancêtres de l'albessard à levier...bref, ça devrait venir dans la nuit ou demain.Pas de tonitruantes nouvelles, mais une petite tranche d'histoire qui devient moins floue...

@LTP fini la causette du coup, mais c'est pas plus mal, ces gens sont fous! y font que parler de café!!