Torréfier... à l'ancienne

Le voilà pour la torréfaction de tout à l'heure, presque aussi bien que les profils de 1KFD pour la Gene  .
Blague à part je m'enregistre les données sur la petite appli Coffee roaster au fur et à mesure, en prenant des points de mesure de  température, ca m'aide à réfléchir à ce que je fais et à apprendre, et surtout je sais où j'en suis de la torré puisque ca décompte le temps et j'y note surtout le début du premier crack, qui me permet de décider de la suite à donner en fonction de mon objectif de cuisson. C'est la première fois aujourd'hui que j'ai utilisé un thermomètre infra rouge braqué (de temps en temps) sur la tôle du tambour pour ajuster le réglage du réchaud. C'est pas ultra précis car les mesures fluctuent un peu, mais suffisant. J'ai enregistré une douzaine de points de mesure, et  1er crack entendu à 13 minutes 23, fin de la torré et arret à 19 minutes 50 et refroidissement au tamis.


Selon les mesures de mon thermomètre, il ne semble pas y avoir de différence notable entre la température mesurée sur la tôle à l'extérieur et celle à l'intérieur du tambour. Je lance la torréfaction après un petit préchauffage pour amener le tambour à 150-160°c avant de charger en grain.

Alic, moi non plus je n'y connais rien, mais en faisant on apprends (parfois à ses dépens ). Comme l'investissement initial est modeste, tout le monde peut se lancer. Eviter quand même de faire ça sur la moquette du salon, parce que le coup d'oublier de refermer la trappe après un controle visuel et de tourner le tambour, on peut vérifier que les grains de café chauffés sont hautement inflammables ! Je préconise au minimum un sol carrelé et si c'est en extérieur c'est pas plus mal rapport aux pellicules.

Effectivement, l'investissement est relativement modeste et je pense pouvoir trouver du café frais près de chez moi. Du coup, je me dis pourquoi ne pas essayer.

Pour les consignes de sécurité, je suis bien d’accord avec toi. Je me dis que dans la véranda carrelée ça peut-être pas mal.

Affaire à suivre quand j'aurai trouvé une petite machine

La machine à pop corn manuelle me tentais bien sinon

Genre une "Original Whirley Pop" à poser sur la gazinière.

Si ça t'intéresse pour essayer je vends ma machine à pop corn 10 €, je l'ai eu neuve et elle n'a servi que qques fois, vu que je suis passée au tambour très rapidement.

C'est gentil de proposer Urgane, j'avoue que je sais pas trop, j'étais plus parti sur du "manuel" sur le gaz, mais si je me décide pourquoi pas. Il faut que je lise à ce propos !

Pas de soucis, c'est surtout pour débarrasser les placards! Mais en toute objectivité, perso entre a map et le tambour sur le gaz, mon choix est fait!

Je verrai bien, dans l'immédiat je vais me concentrer sur l'apprentissage utilisation du moulin et faire un bon café, ensuite je verrai pour la torréfaction, ça me laisse le temps de trouver le tambour à mettre sur le gaz.

Special le daterra brésilien à torréfier. Il monte très peu en température, le crack est à peine audible, et il me faut une bonne trentaine de minutes pour l'amener à un petit City +, quand 22 à 24 minutes suffisent largement habituellement. Meilleur résultat en réduisant la broche à 200g. C'est peut-être la variété bourbon, j'avais eu un profil un peu similaire sur du Red bourbon Salvador. Là c'était un mélange Red et yellow bourbon ce matin. Des fois je me dis qu'il me faudrait idéalement un kw de plus sur mon réchaud (3 au lieu de 2).

Bon c'est très énervant de donner raison à Pig, mais je viens de me commander un rechaud "4 pattes“ plus puissant. Mon rechaud actuel suffit en intérieur et sur les gros grains qui chauffent facilement, mais est trop juste pour bien monter au crack si je suis dehors ou si ce sont des petits grains denses. Comme je n'ai pas envie de mouliner 40 minutes, et que je n'aime pas le café trop clair et encore trop acide je n'ai pas trop d'autre choix que monter en puissance. J'espère que le réglage sera suffisamment souple.

Reçu aujourd'hui et premier essai en extérieur avec un petit vent, sur du Red bourbon Salvador, avec 250 gr. Bref dans des conditions où j'avais ramé par manque de puissance la semaine dernière. C'était parfait avec le nouveau réchaud (8.5 kw celui là !). Torrefaction full city en 19 minutes 30, cuisson parfaitement homogène, joli gain en volume, crack très audible à 13.52. Il faut brider l'engin pour ne pas se retrouver à 300 degrés, mais en surveillant au thermomètre infra rouge, on arrive à bien stabiliser la température au niveau souhaité. Donc pour ceux qui souhaitent se lancer, tablez sur un surplus de puissance (et une bonne stabilité) pour ne pas être embêtés. Surtout que ce n'est pas cher, j'ai payé le réchaud 35 €.

Ainsi équipée, on ne peut que se demander comment cela fonctionnera une fois le beau temps revenu!

Si on lit entre les lignes, tu vas maintenant expérimenter en bridant plus ou moins ton brûleur, c'est ça?

Juste en n'ouvrant pas trop la manette des gaz, ca reste artisanal, je ne vais pas me lancer dans le bricolage du robinet (je sens l'instinct bricoleur de certains qui s'éveille, mais non, je ne vais pas essayer de "pider" un réchaud à gaz::d: ). Bon ca ne se règle pas trop mal apparemment. Évidemment, quand il fera 35°C dehors, on verra. Si je suis en surpuissance je repasserai au 2 kW! En fait c'est très sensible au vent ces bêtes là, les jours où je me suis mise dehors avec un peu d'air, impossible de monter au delà de 200 °C avec le 2 kW, pourtant il ne faisait pas froid, on est dans le sud quand même, mais l'air perturbe la combustion. Et torréfier dedans c'est quand même un peu casse pied, rapport aux fumées et aux parches, surtout quand on dispose d'une terrasse au soleil.
En revanche pour la torré elle même, je progresse bien, sans le souci de manque de puissance, je suis vraiment arrivée à un bon résultat aujourd'hui avec ce grain que je ne connaissais pas trop, et surtout exactement le degré de cuisson que je voulais, je pense juste un peu avant le deuxième crack, pas huileux du tout. Et dans un temps raisonnable. Ca m'aurait embêtée de le gâcher, c'est vraiment du vert de bonne qualité, les grains sont trés jolis, y a rien à jeter. Mais la dernière fois il était limite niveau cuisson pour mes gouts, du moins en expresso. Je pense que je vais me garder cette broche de la semaine dernière pour le filtre (en la congelant, parce que je bois quand même essentiellement de l'expresso, le filtre c'est seulement quand je suis en manque de caféine, mais j'aime moins).

Pour le vent Urgane, il ne te serait pas possible de fabriquer une petite protection à mettre autour du réchaud?

Si c'est nécessaire, je verrai, mais je suis sur une portion de la cote où le vent n'est quand même pas présent tous les jours, et la terrasse est plutôt à l'abri, donc ce n'est pas gênant tout le temps. Je torréfie en moyenne deux fois par semaine 250 g soit autour de 410 g-420g en produit fini. Je pensais tourner à 250g de conso par semaine, mais avec les garçons qui ont adopté l'expresso maison avec enthousiasme on est à plus. En général je préfère ne pas les enchainer, 20 minutes de torréfaction + une dizaine de minutes de préparation et rangement, c'est bien, après je trouve l'opération un peu longue, parce qu'avec ce système traditionnel,il faut quand même être là pour mouliner, même si ce n'est pas du tout pénible.
Voilà mon installation revue et corrigée: le torréfacteur bien arrimé avec des fils de fer sur le réchaud 4 pattes bien stable, un réchaud performant. J'ai pris le modèle à une seul robinet, ceux à 3 rampes et 3 robinets semblaient assez critiqués dans les avis clients pour la fragilité des robinets et l'impossibilité de toucher sans gants de protection aux dits robinets pendant la chauffe, pour raison de température. Je n'ai pas eu de souci sur ce modèle, le robinet unique est resté froid tout au long de la torréfaction. Le réglage de la puissance se fait sur une course pas très longue et assez linéaire, c'est plutôt mieux que sur l'ancien où je tournais 4 ou 5 tours sans effet visible.
Coté torréfacteur, j'ai constaté une usure très rapide du support et un cisaillement important des axes. J'ai donc protégé les axes par un enroulement de fil de fer, et récemment ajout de chaque coté du support d'une petite patte alu pour supporter l'axe et arréter l'érosion du support (j'ai bien du perdre 8 mm en quelques semaines de torréfaction!). L'enroulement de fil de fer et les pattes  me permettent aussi de bloquer le tambour en position centrale et d'éviter qu'il vienne frotter contre le support . C'est du bricolage à l'africaine (avec beaucoup de respect pour le génie bricoleur de bouts de ficelle de nos amis africains) , mais ça marche bien. Je testerai à l'occasion, mais je pense pouvoir passer à 300g sans problème comme ça, si je le souhaite, pour équilibrer un blend par exemple. Avant j'étais gênée pour le faire par le manque de puissance de chauffe et le frottement trop important des parties métalliques. J'avais aussi un grincement agaçant que je traitais à la savonnette sur le surfaces en frottement, et qui n'existe plus maintenant. Et enfin les accessoires indispensables, le tamis pour refroidir et déparcher (j'ai choppé le bon geste pour me débarrasser des parches sans avoir besoin de ventilateur) , le thermomètre infra rouge pour mesure de la température du tambour en instantané, et le petit truc en plus, un "gratteur de dos télescopique" (si si, ça existe!), trouvé par hasard chez un marchand de tout et n'importe quoi, qui me permet d'ouvrir et fermer le tambour sans avoir à mettre de gant en cours de torréfaction , et de pécher rapidement quelques grains à l'intérieur pour examen visuel à la lumière du jour. Et non présent sur la photo mais tout aussi indispensable le smartphone sur l'appli gratuite Coffee roaster, pour enregistrer les paramètres de torréfaction au fur et à mesure.



Et le red Bourbon Salvador, import Allemagne:

Sympa toute ton installation, c'est super de nous proposer des photos, au moins on se rend vraiment compte !

Merci Urgane !

Pas de quoi, je trouve que tout ce qui peut inciter les gens à tenter l'expérience de torréfier soit même, et ce même si on n'a pas 400 € disponibles pour un torréfacteur moderne, vaut le coup d'être fait. Ca n’empêche pas d'acheter aussi chez les pros pour découvrir d'autres choses, mais apprendre à maitriser un peu cette partie fait vraiment comprendre ce qu'est le traitement du café: les arômes en vert, les réactions à la cuisson, la densité des grains avant et après cuisson, leur taille, leur prise de volume, les degrés de cuisson, la manière dont ils s'ouvrent ou pas en fonction de la chaleur à laquelle ils sont soumis, les différences entre les différents grains, ceux qui ont besoin de beaucoup de chaleur pour craquer, ceux , peu denses, qui montent vite et facilement en température, ceux qui chauffent très fort au moment du premier crack, l’arôme après torréfaction, pendant le dégazage, est ce qu'il vont sentir encore un peu le vert, ou au contraire le cramé, ou rien du tout, comment le grain va évoluer entre J+3 et J+10... Je trouve que c'est tout un univers assez fascinant, en fait ça m’intéresse beaucoup plus que la technologie des machines à café (bien que je sois scotchée par la beauté de certaines machines et la qualité des restaurations que font certains membres de ce forum qui se reconnaitront sur des vénérables ancêtres, mais c'est largement hors de ma portée). Mais j'ai l'impression que, puisqu'il s'agit de café, là on est vraiment dans le vif du sujet, et qu'il ne faut finalement pas grand chose pour s'y plonger, disons 100 € max d'investissement tout compris, un peu d'espace et un peu de temps disponible.
En fait, sans vouloir y mettre de prétention, je me demande si on n'apprend pas plus ou plus vite, sur le café en torréfiant comme ça qu'avec les machines modernes programmée. Là on est en prise directe avec le grain, à tous les moments de la torréfaction on doit décider des réglages, de la vitesse de rotation du moulin,  du moment de lancer le crack ou d’arrêter pour tamiser le grain, en fonction de sa perception de l'évolution de la broche, et c'est de ces décisions que dépend la qualité du  résultat final.

2 broches de 300 grammes, Robusta kappi et Cuba S.O, torréfiées en extérieur et par fort mistral. J'ai bien failli cramer mon robusta, le réchaud est vraiment puissant, j'ai arrété juste à temps. Je me suis laissée tromper par un premier crack à peine audible. En plus comme j'avais lu que le Robusta devait chauffer plus, je me disais que le premier crack avait du retard à l'allumage, et j'ai failli confondre les deux cracks... là il est bien cuit du coup, mais pas carbonisé non plus, ca devrait aller (pas d'huile pour le moment). Je vais suivre le conseil d'attendre plus longtemps pour l'utiliser que pour l'arabica (déjà pour l'arabica, j'essaie maintenant d'attendre au moins 5-6 jours si je peux, je le trouve meilleur).  Je le mélangerai à petites doses en blend et je verrai ce que ca donne en tasse. La course du robinet de gaz est de 11 crans en se repérant sur les stries du robinet, ce qui fait à peine 1 tour un quart, mais pour la torréfaction, même dans les conditions d'aujourd'hui, ca se joue entre les crans 1.5 et 3.5 (et encore à 3.5 on se retrouve vite à 260 °c). Donc il faut y aller mollo dans le réglage, c'est millimétrique pour ne pas tout bruler. J'ai numéroté mes stries pour étalonner l'installation. En revanche, pas de souci pour les broches de 300 grammes, on n'a pas de mal à les chauffer. Je pense en revanche que par rapport au volume du tambour, c'est un peu un maximum, parce qu'avec une chauffe puissante , j'ai un très gros gain en volume (pratiquement doublement du volume dans les deux cas), beaucoup plus qu'avec l'ancien réchaud où avec le même café j'étais à + 40 %. Ceci dit c'est bien, ca donne plus ou moins 250 g de produit fini  en 20 minute de temps.
Ceci dit, je verrai mais il est probable que je devrais changer un peu mes habitudes de dosages si la masse volumique du café n'est pas la même, à part en situation d'expérimentation en vue d'améliorer quelque chose où je me contrains à peser, la plupart du temps je dose par rapport au volume avant mouture dans le PF, si je me retrouve avec un café plus "gonflé", ca devrait logiquement diminuer le poids de ma mouture à volume égal. On verra à l'usage si je dois m'adapter à ce paramètre.

Nouvelle petite modification pour essayer de solutionner au mieux le pb du cisaillement mutuel de l'axe et du support.  J'avais protégé l'axe par un enroulement de fil de fer,  et le support en y fixant des pattes d'aluminium.  Mais ces solutions ne me donnaient pas entièrement satisfaction,  car elles engendraient des pb d'équilibre et de frottement accru en moulinant. Là j' ai eu l'idée de mettre à la place de la protection  en fil de fer un manchon à base de couvercle de boîte de sardine,  et à I'interieur duquel l'axe tourne,  et ça a l'air pas mal comme solution,  à la fois bien protecteur et sans bruit ni frottements intempestifs.

Retour de vacances en Haute Loire où j'ai pu trouver le "gros" torrefacteur à sphère que je cherchais Il était relativement propre pour son age, juste la porte de la sphère bien grippée. Il est sympa parce que pas trop volumineux pour un torrefacteur à sphère (23 cm de diamètre, 70 cm de haut hors tout. Comme j'ai le gout des antiquités mais dans certaines limites, j'ai un peu modifié le principe pour le faire fonctionner avec mon réchaud à gaz, qui par chance arrive à se glisser dedans. Le charbon, je pense que ca doit être délicat à manier, j'ai déjà du mal avec les barbecue, alors la torré! Peur de rien (et pour cause pénurie totale après 10 jours d'absence), je me suis testée sur une broche de 750 g de vert, en blend à la torréfaction. J'avais fait ça avant de partir, et finalement j'ai trouvé ça plutôt pratique et avec un résultat en tasse tout à fait selon mes gouts (450 g sumatra, 200 malabar, 100 Yrgacheffe,  à peu près le même type de mélange que je m'étais concoctée pour les vacances et que j'avais bien apprécié). Sauf que là j'y risquais quand même une bonne quantité de café! Mais bon, puisque le principe c'est de pouvoir faire des grosses broches, autant se lancer de suite. Objectif  retrait en début de deuxième crack, jusqu'à présent c'est ce qui me convient le mieux, je n'accroche toujours pas à la torréfaction claire en expresso. Résultat plutot sympa je pense, 15.7 % de perte de poids, belle prise de volume, bien sur des grains de couleurs différentes puisqu'il y a du Malabar qui reste clair et du Blue Batak plus foncé. Une bonne surprise, aucun bruit de fonctionnement (le tambour a tendance a grincer un peu quand je charge au delà de 250 g), et aucun dégagement de parches à l'extérieur. La porte de la sphère ne laisse échapper aucun grain (je craignais un peu vu le look "météorite" de l'objet, que l'étanchéité laisse à désirer). Je contrôle la température en soulevant de temps en temps le couvercle pour une mesure de la température de la sphère à l'infra rouge. Crack bien audible, long (ça vient du fait que j'ai plusieurs grains différents, ils ne craquent pas en même temps). Temps total de torréfaction un peu plus long que d'habitude, 25 minutes. J'aurais peut être pu forcer un peu sur le réchaud pour monter plus vite, mais je n'ai pas voulu risquer de me faire du charbon bon pour la benne. La photo des grains me parait accentuer le contraste entre les grains en fonçant les grains de Sumatra plus qu'ils ne le sont en réalité.
En images: La bête




Et la broche sortie de son ventre (630 g à l'arrivée)

Ah je me disais aussi, le mistral m'apporte une bonne odeur de café grillé
Bravo !!

Au départ, tu as surtout du sentir les effluves de WD40 !!! J'ai attendu un peu que ca se passe avant de charger, j'espère que mon kawa ne va pas avoir pris un délicat parfum de dégrippant!

Peur de rien, c'est excellent! Merci pour cette découverte.

Chapeaux bas Monsieur l'aventurier ; merci pour le partage Urgane !

ps : Tu as raison le grain de café est bel et bien aussi fascinant que nos machines.

Encore un peu acide en tasse parce que trop jeune, bilan définitif dans quelques jours. La prochaine fois je monterai un peu la manette des gaz, pour compenser l'inertie thermique qui doit être plus grande avec cette masse de grains (et donc plus gros différentiel entre mes mesures extérieures et la température réelle dans la sphère, il faut que j'apprenne à gérer ça pour raccourcir le temps de torréfaction et bien monter au crack). Ca va viendre avec l'expérience.
En attendant, une petite photo de l'extraction de ce matin, pour feter la mise en service de la Brasilia Lady. Joli visuel quand même.

rhoo
je suis sur le cul
bravo

Le mérite en revient à Matthieu et son superbe boulot sur la Lady...

Je viens de gouter ma deuxième broche sur the big one, un blend Daterra/Salvador/Yrgacheffe torrefié il y a 5 jours, 750g de vert comme la première fois, un peu plus poussée en cuisson, le premier essai étant resté tout le temps de sa conso avec une dominante trop acidulée à mon gout. Celui là part plutôt bien, pas trop d'acidité, pas d'amertume non plus, une cuisson bien homogène et des grains pas huileux du tout après dégazage.
Finalement, c'est bon à savoir qu'on peut se trouver les moyens de torréfier facilement en quantité "familiale", pour un cout finalement très réduit (mon investissement: 80€ pour le torréfacteur, 30 € pour le réchaud à gaz, et 10 € pour le thermomètre et autant pour un tamis), sous réserve quand même de disposer d'un extérieur pour opérer sans en mettre partout.