Machine pour -10kg/jour

hello à tous

avez vous une idée sur une machine pour réaliser environ 5 à 10kg de café bien frais tout les jours ?

merci

Et en combien de broches?
Là est toute la question...

Une 7 kg...

manu88h a écrit:hello à tous

avez vous une idée sur une machine pour réaliser environ 5 à 10kg de café bien frais tout les jours ?

merci

Vi, vi. Un torréfacteur. Soit une occasion (Vittoria, Virey & Garnier, Repiquet, Hamerel, Otto Swadlo, Probat), gaz ou électrique ou en neuf Petroncini, Probat ou Saimac. La charge utile (5/6ième de la charge théorique commerciale) est fonction des variétés à torréfier. Si c'est une broche d'un seul mélange de 10 K, un 5K suffit. Si c'est plusieurs crus, sur des charges de 1,5-2K, un 3 K est parfait. Je conseille toujours de faire "petit" car ça permet de faire un mélange des cuissons et de rattraper (on va dire équilibrer) les sorties finales. Au prix d'une dépense énergétique plus forte, le plus long étant la chauffe initiale. Dans ton cas, je pense qu'un 3K colle ...

Des vendeurs spécialisés offrent ces appareils pour des sommes très variables en occasion, les plus onéreux étant les Vittoria car réputés, suivis des Probat (anciens) puis des Swadlo. Mais les petits sont les plus recherchés. J'ai acheté mon Vittoria pour pas lourd (chance), j'ai eu un Swadlo 3K mixte pour cadeau et un ami a acheté un Virey Garnier 12 K gaz "parfait" pour 1000 €. La moyenne est vers 3000-5000 € pour un appareil révisé et sérieux en petite capacité. Penser que ces appareils anciens sont LOURDS, donc le transport est délicat et coûte cher. En neuf, une recherche sur le web donne les sites des fabricants.

Penser aussi qu'à ces appareils il faut ajouter un épierreur et un incinérateur de parches (ou un dispositif qui traite ces résidus). Selon l'environnement ambiant, un incinérateur/épurateur de fumées est parfois exigé. Sur du 3-5K, le chargement manuel est utilisé. Plus tout ce qui est sécurité incendie ...

Il existe mais je ne conseille pas des Massol à 1000-2000 € peu utilisés (Fontenille) qui sont assez peu fiables et très peu reproductibles avec des charges de 1,5-2K catalogue. Utilisés en l'état, ce ne sont pas de bons torréfacteurs. En travaillant un peu la circulation d'air, en renforçant les axes du tambour et en montant une régulation des "batteries" de chauffe électrique plus "fines", on peut arriver à faire un truc meilleur. Sans être une Rolls comme un Vittoria et avec beaucoup de travail...

Voici ma vision.

je recherche une machine 3kg.
mais où la trouver ?
y'a quedal... c'est une danré rare..

manu88h a écrit:hello à tous

avez vous une idée sur une machine pour réaliser environ 5 à 10kg de café bien frais tout les jours ?

merci

Toper Cafemino - 1 kg - electrique 230V >> 3 kg par heure

Ivo

ivo a écrit:

manu88h a écrit:hello à tous

avez vous une idée sur une machine pour réaliser environ 5 à 10kg de café bien frais tout les jours ?

merci

Toper Cafemino - 1 kg - electrique 230V >> 3 kg par heure

Ivo

Oui, il y a effectivement le Toper qui sur le papier n'est pas mal. Mais je n'ai pas de retour sur sa fiabilité, sur son SAV en France. Un israélien fait aussi un truc pas mal, Artigiano, qui est au moins utilisé par une torréfactrice française en ambulant. Pas mal en rapport qualité/prix, mais sa reproductibilité est perfectible et son refroidisseur aussi.

Les Massol, je le redis, sont une solution si on est bricoleur et en revoyant trois quatre détails (dont une régulation thermique plus efficace et surtout à points de mesure multiples et intégrables).

que faut-il faire sur une massol?

manu88h a écrit:que faut-il faire sur une massol?

Il faut revoir le dispositif de circulation d'air chaud, monter un intégrateur à sondes multiples (au moins trois points de mesure) et qui si possible soit programmable pour contrôleur la température. De façon à pouvoir y pré-programmer des courbes de cuisson ou profils. Le Massol est tout sauf régulier ...

Enfin, il faut changer les roulements de tambour pour des modèles moins "bas de gamme", des Timken graissés à vie et qui tiennent jusqu'à 300°C. Deux trois autres bricoles ...

Je n'ai aucune idée de ce que ça vaut mais ça a l'air sympa : http://www.roastmatic.com/

La Ducale a écrit:

manu88h a écrit:que faut-il faire sur une massol?

Il faut revoir le dispositif de circulation d'air chaud, monter un intégrateur à sondes multiples (au moins trois points de mesure) et qui si possible soit programmable pour contrôleur la température. De façon à pouvoir y pré-programmer des courbes de cuisson ou profils. Le Massol est tout sauf régulier ...

Enfin, il faut changer les roulements de tambour pour des modèles moins "bas de gamme", des Timken graissés à vie et qui tiennent jusqu'à 300°C. Deux trois autres bricoles ...

je me disais bien aussi

mais il faut compter combien pour tout ca?, le roulement je comprend, mais l'integateur à sonde multiple...
faut percé partout?

merci

La Ducale a écrit:

manu88h a écrit:que faut-il faire sur une massol?

Il faut revoir le dispositif de circulation d'air chaud, monter un intégrateur à sondes multiples (au moins trois points de mesure) et qui si possible soit programmable pour contrôleur la température. De façon à pouvoir y pré-programmer des courbes de cuisson ou profils. Le Massol est tout sauf régulier ...

Enfin, il faut changer les roulements de tambour pour des modèles moins "bas de gamme", des Timken graissés à vie et qui tiennent jusqu'à 300°C. Deux trois autres bricoles ...

as tu une idée du tarif à mettre afin de faire toutes les modifs sur le massol.?

Beaucoup trop car il n'y a pas de spécialiste qui sache les refaire, ce sont des bricolos comme moi qui ont modifié ces appareils. Sur la partie électrique-électronique, c'est environ 1000 €. Sur la partie mécanique (roulements +++), c'est une centaine d'euros. Reste à reformer un meilleur système pour la circulation d'air et là c'est du travail purement manuel avec un chaudronnier ou un tôlier formeur habile et je ne peux pas donner de prix.

Considérer cs engins comme des objets de décoration, des accroches publicitaires, pas comme des appareils fiables et reproductibles de torréfaction. J'ai un vieux Otto Swadlo de petite capacité gaz/électrique qui me sert pour des petites quantités qui est mille fois mieux fichu que cet engin. Rustique, plein d'amiante mais précis et fin.

Car la gestion de la chauffe est primordiale et de pouvoir individualiser les rampes (électriques ou à gaz) est l'un des secrets de la torréfaction. On joue avec l'inertie thermique et il faut savoir quand couper une batterie de chauffe (électrique) et quand couper ou réduire le débit (en gaz ou en fuel) d'une rampe. Sur le Swadlo, j'ai trois batteries de chauffe électrique (c'est un 380 triphasé) et je peux choisir de le lancer à fond et de gérer mes rampes ensuite en coupant une ou deux batteries de résistances pour faire les plateaux (à l'oeil et à l'habitude, sans informatique au pyromètre seul et à la sonde). En gaz, j'ai deux rampes dont je peux régler le débit ...

Un Massol, ce n'est pas totalement ça ...

alors ..

bon quel sont les point essentiel à identifier sur un torrefacteur pro, afin de connaitre sa categorie. : a ne pas acheter, moyen, excellente machine.

stabilité thermique bien sur..
rampe de chauffage ..

bref mis a part la reputation d'une marque, est-il possible pour un amateur de voir les subtilité des machines mis à part le cuivre claquant ...

Non, c'est clair. Le forum est là pour ça ...

Beaucoup de marques vendent des choses de boutiques rutilantes comme un Vittoria, seulement tout n'y est pas à l'intérieur. Si beaucoup d'artisans travaillent encore sur des "petites mains" Vittoria, Petroncini ou vieux Probat, c'est que ce n'est pas du toc. Je t'ai montré le petit Virey & Garnier 12 K: il est moche, il ne paye pas de mine, mais c'est l'appareil qui jusqu'en 2008 a sorti les plus grosses quantités de cafés "de prestige" (BMJ, Hawaï, etc...) en France. En période de fêtes, il sortait vingt broches de 10 K par jour ...

Il en sort toujours, un peu moins

Il me semble que tu pars un peu dans tous les sens, mais je sais que ce n'est pas facile de rentrer dans un monde inconnu.

Je te conseille de te rapprocher d'un torréfacteur artisanal de ta région et de regarder comment il travaille, le questionner sur son métier, sa façon de travailler, son appareillage.

Voici un exemple d'un type qui n'y connaissait rien, mais qui voulait valoriser "in situ" le café de son district. Avec quelques conseils (pas pour la peinture verte, je n'en suis pas responsable) il suffit de suivre son blog qui a donné naissance à une micro-Entreprise (Cafe Verde à Lima au Pérou). Il a un cahier des charges qui est assez similaire au tien, il a récupéré ce torréfacteur au Pérou et je l'ai juste conseillé pour mettre à jour sa partie gaz (régulation électronique d'une simple rampe à gaz) et à reconditionner l'appareil qui date de 1958.

http://blog.cafeverdeperu.com/2009/01/otto-swadlo-victoria-werk-roaster.html

Et le résultat final:

http://blog.cafeverdeperu.com/2009_03_01_archive.html