Las cafeteras españolas
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Re: Las cafeteras españolas
Bon, comme c'est tous les 15 posts, un petit dernier...
pootoogoo- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
Purée... lu un matin au petit déjeuner et la journée passée dessus on oublie de réagir
Merci toujours et encore pour tes récits captivants Sébastien
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zeb- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
Il m'est arrivé la même chose avec les photos de ta BB. C'est plus concis mais de sacrés heures de travail derrière.
Aux trois qui lisent n'hésitez pas à rajouter un petit mot, ça permet de pas tout avoir sur la même page... enfin, maintenant c'est fait.
Allez, la fin bientôt... avant le retour aux italiens.
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pootoogoo- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
919 vues tu fais le modeste
zeb- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
Non mais ça c'est moi qui viens et qui reviens pour corriger des détails.
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pootoogoo- Admin
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zeb- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
thread de niche, c'est pas facile à vivre, je sais.
rotchitos- Date d'inscription : 05/12/2009
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Re: Las cafeteras españolas
Chut je suis au travail, mais c'est la pause cigarette pour les fumeurs. Et la pause forum pour moi.
Continu je me régale !
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Gérard JEAN- Prof'spresseur
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Re: Las cafeteras españolas
C'est pour ces fils là que j'avais voulu mettre en place le (désastreux) système de notation, histoire de pouvoir dire "je suis venu, j'ai lu et j'ai aimé" sans avoir à le dire vraiment, en le remplaçant par un clic à la "J'aime" des réseaux sociaux.
Bref, ça n'existe pas, tant pis...
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zeb- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
Bah, on peut toujours remplacer ça par ceci:
J'aime!
Bon, c'est aussi parce que j'ai jamais fait de "like" sur facebook, je sais même pas comment faire... Fais-je moi aussi partie du passé, du coup?
Plus sérieusement, je crois qu'on est beaucoup à lire et à apprécier ce thread, et on a peut-être aussi un peu peur de le polluer par des "j'aime" triviaux qui n'y ajoûtent que peu de substance...
J'aime!
Bon, c'est aussi parce que j'ai jamais fait de "like" sur facebook, je sais même pas comment faire... Fais-je moi aussi partie du passé, du coup?
Plus sérieusement, je crois qu'on est beaucoup à lire et à apprécier ce thread, et on a peut-être aussi un peu peur de le polluer par des "j'aime" triviaux qui n'y ajoûtent que peu de substance...
Ken Le Survivant- Date d'inscription : 19/07/2014
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dynamos- Date d'inscription : 04/12/2010
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Re: Las cafeteras españolas
Voilà, vous avez nourri mon égo démesuré, vous allez le payer c'est sûr...
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pootoogoo- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
Pourquoi, fallait pas le nourrir après minuit?
Ken Le Survivant- Date d'inscription : 19/07/2014
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zeb- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
Allez, je vous avez prévenu...
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Re: Las cafeteras españolas
Vázquez del Saz (3/3)
L’Espagne subit comme tout le monde la crise de 1929 et l’activité tourne au ralenti. Deux ans plus tard, la monarchie est chassée et c’est le début de la seconde République. Il y a du changement aussi du côté de « Nuevas Manufacturas Metalicas » : on retrouve des traces de l’entreprise jusqu’en 1930 (avec les dépôts de marque pour « La Peque » et « Numa », Nos. 78.695 et 82.270, en lien avec la production d’eau de Seltz et autres boissons gazeuses), c’est à cette date que l’entreprise change de nouveau de nom et de propriétaires.
Article du journal ABC, 8 juillet 1932.
« Nuevas Industrias Metalicas » devient « Industrias Metalúrgicas » et passe sous la gouverne de Vicente Aguirre de la Obra, Prudencio Diez del Olmo et Sixto Franco Urbon. Ils continuent l’activité initiée par Vázquez del Saz à la même adresse, soit la vente de machines à café express et l’installation de bars. On les retrouve même en 1932 aux côtés d’Oyarzun pour l’aménagement d’un nouveau café très moderne de Madrid : l’Aquarium de Calle Alcala.
Dépôts de marque pour « Dryana », « Cafetera Expres Ideal » (1931) et le nom « Industrias Metalúrgicas » (1932) par Vicente Aguirre & Co.
Bientôt, ils s’installent tout à côté de leur première adresse, passant du 51 au 57 de la rue Zurbano et c’est l’occasion de croiser une dernière fois Adrián Vázquez del Saz. Il semble en effet qu’il soit resté propriétaire de l’adresse Zurbano 51 pendant tout ce temps, car il y enregistre une société de garde-meubles, qui bouge elle aussi peu de temps après au 65 de la même rue.
Dépôts de marque pour « Nuevos Guarda-Muebles "Plus Ultra" » par Adrian Vázquez del Saz (1933), et annonce du journal ABC, 30 juin 1934.
Cette anecdote nous permet à elle seule de faire un lien avec un autre Vázquez del Saz, que l’on croise dans les journaux depuis 1927: l’entreprise «Vázquez del Saz y Pérez», situé au 5, rue Mélendez Valdez à Madrid. Il s’agit d’Antonio Vázquez del Saz, qui est sans aucun doute le frère d’Adrian.7
Publicité du journal ABC, 27 juillet et 9 novembre 1927; dépôts de brevet pour « Aparato para la infusion de café » et « Un aparato calentador rapido », par Vázquez del Saz y Pérez (1927).
Il a exactement la même activité que lui et son entreprise apparait tout juste après que le nom «Vázquez del Saz» ait disparu au profit de Manufacturas Metalicas. Étrange coïncidence : attendait-il qu’il lui laisse la place ou est-ce Adrian qui revient alors en force par l’intermédiaire de son frère ?
Dessins du brevet No. 104.255, « Aparato para la infusion de café » de Vázquez del Saz y Pérez (1927).*
Antonio et son comparse Pérez déposent en 1927 un brevet pour un appareil destiné à la préparation d’infusions de café qui a de fortes ressemblances avec le modèle « Dryana » (percolateur à trois étages avec deux compartiments de café et un bain-marie). Le modèle appelé « Gloria » est plus tard complété par un modèle de cafetière express appelé « Ovalada ». Avec son offre de gazéificateurs et de machines à café, mais aussi de comptoirs « américains », de fontaines et de systèmes frigorifiques, il s’impose rapidement dans l’installation complète de bars, comme celle de l’établissement ultra-moderne « Maria Cristina », inauguré à Madrid en 1933. Il est alors séparé de Pérez et déménage bientôt au 65 de la rue Zurbano… exactement au moment où Adrian Vázquez y enregistre case aussi son garde-meuble.
Publicité du journal ABC, 4 et 9 mai 1929.
Annonce du journal El Imparcial, 22 décembre 1932 et journal ABC, 14 février 1935.[/url]
Brochure publicitaire « Grandes Talleres Macanicos - Antonio Vázquez del Saz », années 30 et détail d’un emblème sur le haut d’un distributeur de boisson.[/url]
Il est donc en concurrence directe avec l’ancienne entreprise de A. Vázquez del Saz… ou peut-être pas. Si l’on regarde attentivement l’article sur Nuevas Manufacturas Métalicas à l’exposition hôtelière de Barcelone (à la fin de l’épisode précédent), on peut distinguer des machines qui ont une forme élancée avec une statuette sur le sommet qui ressemble vraiment beaucoup au modèle « Gloria ». Dans l’autre sens, l’aigle posé sur un globe que l’on retrouve sur l’équipement de bar d’Antonio Vázquez est identique à celui utilisé par Nuevas Manufacturas Métalicas sur les modèles « Exprès ».
Article du journal ABC Séville, 2 mars 1933.
Concurrence ou partage des parts de marché, ce sont de nouveaux les années folles où les bars ouvrent les uns à la suite des autres… gageons qu’il y avait assez d’ouvrage pour tout le monde. Mais de 1936 à 1939, arrive la guerre civile espagnole (déclenchée par les phalangistes opposés à la victoire du Front populaire aux élections) qui engagent républicains et nationalistes dans un carnage qui ne débouchera malheureusement pas sur des lendemains qui chantent, mais sur l’arrivée au pouvoir de Francisco Franco. Il imposera une dictature nationaliste et catholique jusqu’à sa mort en 1975.
Pour l’histoire qui nous intéresse, on retrouve durant cette période tous les héritiers (au sens large) de Vázquez del Saz. D’abord le frère Antonio Vázquez del Saz, dont nous venons de parler, puis Vincente Aguirre & Co qui continuent les affaires de Industrias Metalúrgicas et conservent la marque « Cafetera Express Ideal ». À partir de 1941, arrivent en renfort d’autres membres de la famille Vázquez : la sœur et le neveu d’Adrian Vázquez (de toute évidence), j’ai nommé Eloisa Vázquez del Saz et Adrián Vivas Vázquez.
Pour l’histoire qui nous intéresse, on retrouve durant cette période tous les héritiers (au sens large) de Vázquez del Saz. D’abord le frère Antonio Vázquez del Saz, dont nous venons de parler, puis Vincente Aguirre & Co qui continuent les affaires de Industrias Metalúrgicas et conservent la marque « Cafetera Express Ideal ». À partir de 1941, arrivent en renfort d’autres membres de la famille Vázquez : la sœur et le neveu d’Adrian Vázquez (de toute évidence), j’ai nommé Eloisa Vázquez del Saz et Adrián Vivas Vázquez.
En-tête de facture de « Grandes Talleres Macanicos - Antonio Vázquez del Saz », 1939.[/url]
Dépôt de marque pour « Cafetières Express Ideal » par Vicente Aguirre, Prudencio Diez et Sixto France, 1940.
Il semble que ce soit eux qui assurent la relève sinon une forme de vengeance pour la disparition des emblèmes d’Andrian Vázquez. Cela commence avec le lien unissant les trois Vázquez del Saz, le fameux garde-meubles "Plus Ultra", puis le nom de marque « Vázquez del Saz » qui retourne dans le giron de la famille.
Dépôts des marques « Nuevos Guardamuebles "Plus Ultra" » par Eloisa Vázquez del Saz et «Vázquez del Saz » par Eloisa et Adrian Vivas Vázquez, 1941.
Dépôts de marques par Eloisa Vázquez del Saz et Adrian Vivas Vázquez, 1942, la première pour des gazéificateurs, la deuxième pour des machines à café.
Viennent ensuite le bouclier « Vázquez del Saz » qui servira de marque aux appareils pour la gazéification et un blason plus art déco pour apposer sur les cafetières "expres". Ils déposent aussi un autre nom pour une machine à café : « Rapida Titan » et la marque « Porta-Ideal » (pied de nez à l’Ideal?) pour un mécanisme de machine à café. À partir de 1945, il semble qu’Adrian Vivas Vázquez prenne entièrement les rênes de l’entreprise « Vázquez del Saz », puisqu’il n’y a plus que son seul nom qui apparait. Pour la « Rapida Titan », il n’y a pas de brevets associés, seulement une brochure qui date de cette époque et où l’on peut voir des machines aux allures de temple grec, très similaire à celles que vendait Oyarzun à cette époque. C’est donc vraisemblablement ce modèle qui était appelé « Rapida Titan ».
Dépôt de marque par Eloisa Vázquez del Saz et Adrian Vivas Vázquez, 1944.
Dépôts de marques par Adrian Vivas Vázquez, 1945.
Brochure de la maison « Vázquez del Saz » (Antonio), vers 1945.
Après-guerre l’économie reprend et les noms de Vázquez del Saz ou Idustrias Metalúrgicas ressortent régulièrement dans les actualités lors de l’ouverture de nouveaux bar, restaurant ou théâtre. Comme « El Laurel de Baco » (le bar de 12m de long est une réalisation d’Industrias Metalúrgicas), « El Teatro Albeniz » (le bar équipé d’une cafetière express Ovalada est une réalisation de Vázquez del Saz), tous deux en 1945. L’atelier Vázquez del Saz (Zurbano 65) présente en 1953 le comptoir « Autogaz, totalement automatique », on lit qu’il offre aussi des cafetières « Titan ». Plus tard, en 1957, il sort un modèle appelé « Dorin » qui intègre les dernières innovations (réfrigérateurs, fontaines de soda, générateur d’eau de Seltz, distributeurs de bière).
Dépôt de la marque « Vázquez del Saz », par Adrian Vivas Vázquez, 1947.
Article sur le comptoir « Autogas » de Vázquez del Saz », journal ABC, 31 mars 1953.
Blasons Vázquez del Saz (Zurbano 65) et d’Industrias Metalúrgicas (Zurbano 57), le premier pour des gazéificateurs, le deuxième pour des machines à café.
En 1954, les deux compagnies changent de place, mais ne vont pas bien loin : Aguirre passe du 57 au 61, rue Zurbano et Adrian Vivas Vázquez passe du 65 au 71. Toujours à deux pas l’un de l’autre et dans la même branche d’activité. Il n’est pas clair s’ils étaient concurrents ou alliés. On retrouve, par exemple, des similitudes entre le blason pour machine à café Expres Ideal et celui déposé par Vivas Vázquez.
Brochure de Vázquez del Saz, maintenant installé au 71 de la rue Zurbano, 1954.
En-tête de facture d’Industrias Metalúrgicas, maintenant installée au 61 de la rue Zurbano, 1954.
Dépôt de la marque « Ideal », par Vicente Aguirre, 1955.
Modèles de bouteilles sur une brochure de Vázquez del Saz, 1957.
Tout le monde poursuit son bonhomme de chemin jusqu’à la fin des années 50, offrant gazéificateurs, bouteilles, cafetières (Expres Ideal, Dryana, Ovalada, Titan, Gloria), installation complète de bar. Le nom « Ideal » est même prolongé jusqu’après 55 pour désigner des cafetières « sin vapor » donc à hydrocompression. Il n’existe pas d’image pour le modèle offert par Industrias Metalúrgicas mais il existe un dessin d’une machine à levier installée par Vázquez del Saz dans le nouveau théatre « Eslava », illustrant un article de 1957.
Cafetière ultramoderne à hydro compression installée par « Vázquez del Saz » au théatre Eslava, journal ABC, 17 mai 1957.
Il semble que Vázquez del Saz et Industrias Metalúrgicas, comme bon nombre de constructeurs dépassé par cette nouvelle technologie, aient fait appel à d’autres maisons ou inventeurs pour leurs machines à café. Enfin, cela faisait un bon moment qu’il n’y avait plus aucun brevet relié aux machines à café : le manque d’inventivité et de créativité pour ce secteur (et les autres aussi d’ailleurs) correspond au départ du père fondateur, le dernier brevet pour cafetière remontant en effet à 1929. Tout ce beau monde a vécu sur l’héritage d’Andrian Vázquez del Saz, et quel héritage : on retrouve la trace de Vázquez del Saz, SA jusqu’en 1990, date où l’entreprise était dans le secteur de la réfrigération industrielle (mais faut-il le croire? l’annonce apparait dans le journal ABC du 1er avril 1990). Pour sauver l’honneur, Andrian Vivas Vázquez aura déposé un brevet pour un modèle de machine industrielle à eau de Seltz en 1965.
Dépôt d’un modèle industriel pour la production d’eau de Seltz, par Adrian Vivas Vázquez, 1965.
Et pour la petite histoire, la marque de garde-meuble « plus Ultra » a été cédée en 1964 (à José Retamosa Cantueso).
Je me demande bien si ça n’est pas dans ce garde-meuble que sont encore rangés tous ces modèles de percolateurs, machines à café Express et machines à levier que les entreprises de Vázquez del Saz ont essaimés dans les bars, hôtels, restaurants et théâtres de Madrid, Barcelone et leurs environs. C’est peut-être parce qu’ils se sont concentrés sur cette clientèle sélecte et très sujette aux changements de mode que l’on retrouve si peu de leurs machines aujourd’hui.
Je me demande bien si ça n’est pas dans ce garde-meuble que sont encore rangés tous ces modèles de percolateurs, machines à café Express et machines à levier que les entreprises de Vázquez del Saz ont essaimés dans les bars, hôtels, restaurants et théâtres de Madrid, Barcelone et leurs environs. C’est peut-être parce qu’ils se sont concentrés sur cette clientèle sélecte et très sujette aux changements de mode que l’on retrouve si peu de leurs machines aujourd’hui.
Machines de la collection Iberital (détail d'une photo de David Barra).
Dans la collection Iberital, juste en dessous d’un modèle qui semble être une Oyarzun d’après l’emblème (mais qui possède des groupes avec un principe similaire à celui du brevet de Sixto Alberti de 1927), se trouve une machine à café express qui ressemble étrangement au modèle « Expres », publicisé par Nuevas Manufacturas Metalicas dans les années 20. Si c’est le cas, ce serait le seul modèle existant encore aujourd’hui de cette longue histoire d’un grand constructeur espagnol, Adrian Vázquez del Saz.
¡ Salud, monsieur Vázquez del Saz !
¡ Salud, monsieur Vázquez del Saz !
Références
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7. En Espagne, les enfants héritent de deux noms de famille : le premier nom du père, suivi du premier de la mère. Les autres Vázquez del Saz sont donc frères ou sœurs (à part un hasard extraordinaire) alors qu’un Vivas Vázquez a pour père un Vivas Quelquechose et une mère Vázquez (del Saz, sans aucun doute).
*. Bulletin Officiel de la Propriété Intellectuelle et Archivo Histórico - Oficina Española de Patentes y Marcas.
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pootoogoo- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
Bravo et Merci pour cette belle histoire... et toutes celles qui l'ont précédée
C'est un régal de suivre ces aventures industrielles et techniques.
Et qui sait peut être un de ces jours il y a une qui renaîtra de ses cendres
C'est un régal de suivre ces aventures industrielles et techniques.
Et qui sait peut être un de ces jours il y a une qui renaîtra de ses cendres
franvespa- Date d'inscription : 27/01/2013
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Re: Las cafeteras españolas
une petite contribution, glanée sur le net, d'un goût douteux, mais l'espagne et le design c'est pas non plus souvent la joie...
elvice2000- Date d'inscription : 13/01/2016
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Re: Las cafeteras españolas
Oh c'est très joli, tant que c'est pas chez soi
David75- Date d'inscription : 28/11/2011
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Localisation : Versailles
Re: Las cafeteras españolas
En France on n'est pas non plus très forts pour harmoniser nos objets avec l'univers, mais là quand même !... La ressemblance avec un caveau de famille est frappante !? A-t-il voulu symboliser l'enterrement de la scandaleuse hégémonie italienne dans le café ?
Dernière édition par zeb le Lun 07 Nov 2016, 12:05, édité 1 fois (Raison : n de négation..)
zeb- Admin
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Broyeur : ARCO 2-1 / Mazzer Major
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Re: Las cafeteras españolas
Je pense que l'inspiration c'est plutôt le temple Grec... ou Romain. Enfin, bref, c'est vrai que ça se met pas sur tous les comptoirs de cuisine.
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pootoogoo- Admin
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Re: Las cafeteras españolas
L'inspiration d'une Mercurio, Classica, ou BB c'est la même. Le résultat lui, est très différent
zeb- Admin
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