Un mois à trois au lit avec Oscar et Grinta
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Un mois à trois au lit avec Oscar et Grinta
Un mois pile aujourd’hui qu’Oscar et Grinta sont là. Un peu court pour tirer un bilan, mais il m’amuse de mesurer l’évolution et d’essayer de comprendre ce qui fait avancer quand on débute. Rien de passionnant pour les vieux de la vieille du coin, ce qui suit aura été écrit cinq cents fois. Ca va être longuet, je suis d'humeur bavassante ce matin.
J’ai commencé avec une petite Lelit et un Krups. Trois jours avant que la machine ne rende l’âme. Un problème totalement mineur genre une résistance qui claque, mais ça n’inspire guère confiance pour la suite. Donc échange pour une Oscar standard sans options et du coup un Grinta pour remplacer le Krups pas ruineux mais peu pratique.
D’abord, même si j’avais beaucoup lu avant de commander les machines, on y va toujours à l’aveugle tant qu’on n’a pas essayé. Sans le moindre doute, la Lelit, un modèle sans PID, aurait produit de bonnes choses, j’ai joué la sécurité et ce que j’imaginais la facilité avec l’Oscar. Bonne pioche. Le budget a tout de même doublé instantanément entre les deux configurations.
C’est un peu laborieux au début, mais quelque chose vient assez vite. C’est ce quelque chose qui permet de tenir : de loin en loin, un expresso réussi et qu’on peut reproduire (ça ne marche pas toujours le lendemain, même si on anticipe le changement de temps et la mouture, c’est c… !). Rien d’extraordinaire encore, un arôme magnifique qui prend d'un seul coup, un parfum nouveau qui surprend à un moment où on ne s’y attend pas, un goût qui dure, dure, qui reste parfois très longtemps après en bouche. Un goût de pain d’épices une fois, un parfum de cerise une autre, une lointaine odeur de bois, quelque chose de vaguement poivré un matin, la lente découverte des goûts. Souvent au début c’est atrocement mauvais, amer, et puis à un moment, on pige quelque chose, l’âcreté s’efface un moment pour laisser vaguement apparaître d’autres choses, des odeurs plus subtiles, évanescentes, confuses encore. Ca donne toujours à ce moment-là l’impression de sentir des odeurs en marchant, quand on ne s’y attend pas. C’est comme si on se laissait aller quand quelqu’un vous raconte une histoire. On est sans cesse dans l’attente du prochain, de l’espoir de renouveler cette jolie petite sensation.
J’ai lu. Beaucoup. Des fois je me dis que je connais presque par coeur ce forum :-). Il y a vraiment de bons et beaux messages. On y apprend beaucoup, on passe son temps à croiser les informations. Pour commencer, écouter les vieux machins et les conseils éculés : se tenir un moment à un café facile pour se régler, ne modifier qu’une chose à la fois, etc. En prendre et en laisser, ce qui va bien aux uns convient moins bien aux autres. Peser, par exemple, m'ennuie beaucoup. J’entends bien que ce soit un bon moyen de se régler, mais je n’ai pas envie de faire du petit plaisir de boire un café quelque chose de trop technique. Je le fais de loin en très loin, juste parfois pour vérifier quelque chose. On ne peut pas régler beaucoup de choses sur l’Oscar à priori, jouer un tout petit peu sur la température en flushant ou pas, par exemple. Pour certains, ça doit être un peu frustrant de ne pas avoir de Formule 1 à régler. Moi, ça me va bien pour commencer. On fait quand même de petits essais. On voit ce que ça donne en extrayant un peu plus longtemps avec tel ou tel café, en en mettant plus ou moins dans le filtre. Quand ça merdoille, on cherche sans trop y croire à incriminer le matériel, la pression, la température trop ci ou trop ça, l'ouvrier qui a certainement mal serré une vis à l'usine…, tout le monde doit faire ça :-)
J’ai commencé avec le filtre une tasse NS rempli au ras avec ça et là quelques résultats tout à fait corrects. Je suis passé au 2 tasses en variant légèrement le remplissage, la plupart du temps un poil moins qu’à ras bord, en arasant au p’tit doigt. Les résultats sont pour l'instant un peu plus agréables avec le 2T, j’obtiens souvent un café avec un peu plus de corps et selon le café un peu plus de crema. Ce filtre 2T me permet également un peu plus de souplesse, je peux mettre un peu plus si je mouds un peu plus gros, par exemple. Le fait de ne pas peser oblige à faire ça au feeling, à la louche, empiriquement, je trouve ça plutôt plaisant en ce qui me concerne de s’habituer comme ça.
Les meilleurs résultats sur l’Oscar, je les ai obtenus pour le moment avec des torréfactions un peu foncées. Soit des mélanges italiens carrément grillés, soit des torréfactions moyennes, toujours à priori de bonne provenance. J’ai un peu de mal toujours avec les choses plus claires. Ca viendra en son temps, rien ne presse. Ce qui est vraiment amusant, c’est de commencer à repérer ce qu’on cherche pour l’instant.
Deux choses, banalité des banalités, me paraissent essentielles : le café bien sûr puisque tout part de là et le moulin. Le Grinta marche bien, même si on a naturellement toujours envie d'être entre deux crans :-)
Cet interminable blabla va se terminer pour ceux qui auront courageusement suivi. Oscar ou autre, j’aurais j’imagine commencé à obtenir de bons résultats. Les goûts auraient certainement été différents selon les machines, la courbe d’apprentissage également. J’aurais peut-être appris plus de choses avec d’autres machines, celle-ci avec le moulin et du café correct me paraît un ensemble simple apprivoisable relativement rapidement. Le coût de l’ensemble est loin d’être négligeable, mais bon…
Bien content, quoi. Les grains de café, c’est vraiment une des odeurs les plus agréables du monde :-)
Jimmy
J’ai commencé avec une petite Lelit et un Krups. Trois jours avant que la machine ne rende l’âme. Un problème totalement mineur genre une résistance qui claque, mais ça n’inspire guère confiance pour la suite. Donc échange pour une Oscar standard sans options et du coup un Grinta pour remplacer le Krups pas ruineux mais peu pratique.
D’abord, même si j’avais beaucoup lu avant de commander les machines, on y va toujours à l’aveugle tant qu’on n’a pas essayé. Sans le moindre doute, la Lelit, un modèle sans PID, aurait produit de bonnes choses, j’ai joué la sécurité et ce que j’imaginais la facilité avec l’Oscar. Bonne pioche. Le budget a tout de même doublé instantanément entre les deux configurations.
C’est un peu laborieux au début, mais quelque chose vient assez vite. C’est ce quelque chose qui permet de tenir : de loin en loin, un expresso réussi et qu’on peut reproduire (ça ne marche pas toujours le lendemain, même si on anticipe le changement de temps et la mouture, c’est c… !). Rien d’extraordinaire encore, un arôme magnifique qui prend d'un seul coup, un parfum nouveau qui surprend à un moment où on ne s’y attend pas, un goût qui dure, dure, qui reste parfois très longtemps après en bouche. Un goût de pain d’épices une fois, un parfum de cerise une autre, une lointaine odeur de bois, quelque chose de vaguement poivré un matin, la lente découverte des goûts. Souvent au début c’est atrocement mauvais, amer, et puis à un moment, on pige quelque chose, l’âcreté s’efface un moment pour laisser vaguement apparaître d’autres choses, des odeurs plus subtiles, évanescentes, confuses encore. Ca donne toujours à ce moment-là l’impression de sentir des odeurs en marchant, quand on ne s’y attend pas. C’est comme si on se laissait aller quand quelqu’un vous raconte une histoire. On est sans cesse dans l’attente du prochain, de l’espoir de renouveler cette jolie petite sensation.
J’ai lu. Beaucoup. Des fois je me dis que je connais presque par coeur ce forum :-). Il y a vraiment de bons et beaux messages. On y apprend beaucoup, on passe son temps à croiser les informations. Pour commencer, écouter les vieux machins et les conseils éculés : se tenir un moment à un café facile pour se régler, ne modifier qu’une chose à la fois, etc. En prendre et en laisser, ce qui va bien aux uns convient moins bien aux autres. Peser, par exemple, m'ennuie beaucoup. J’entends bien que ce soit un bon moyen de se régler, mais je n’ai pas envie de faire du petit plaisir de boire un café quelque chose de trop technique. Je le fais de loin en très loin, juste parfois pour vérifier quelque chose. On ne peut pas régler beaucoup de choses sur l’Oscar à priori, jouer un tout petit peu sur la température en flushant ou pas, par exemple. Pour certains, ça doit être un peu frustrant de ne pas avoir de Formule 1 à régler. Moi, ça me va bien pour commencer. On fait quand même de petits essais. On voit ce que ça donne en extrayant un peu plus longtemps avec tel ou tel café, en en mettant plus ou moins dans le filtre. Quand ça merdoille, on cherche sans trop y croire à incriminer le matériel, la pression, la température trop ci ou trop ça, l'ouvrier qui a certainement mal serré une vis à l'usine…, tout le monde doit faire ça :-)
J’ai commencé avec le filtre une tasse NS rempli au ras avec ça et là quelques résultats tout à fait corrects. Je suis passé au 2 tasses en variant légèrement le remplissage, la plupart du temps un poil moins qu’à ras bord, en arasant au p’tit doigt. Les résultats sont pour l'instant un peu plus agréables avec le 2T, j’obtiens souvent un café avec un peu plus de corps et selon le café un peu plus de crema. Ce filtre 2T me permet également un peu plus de souplesse, je peux mettre un peu plus si je mouds un peu plus gros, par exemple. Le fait de ne pas peser oblige à faire ça au feeling, à la louche, empiriquement, je trouve ça plutôt plaisant en ce qui me concerne de s’habituer comme ça.
Les meilleurs résultats sur l’Oscar, je les ai obtenus pour le moment avec des torréfactions un peu foncées. Soit des mélanges italiens carrément grillés, soit des torréfactions moyennes, toujours à priori de bonne provenance. J’ai un peu de mal toujours avec les choses plus claires. Ca viendra en son temps, rien ne presse. Ce qui est vraiment amusant, c’est de commencer à repérer ce qu’on cherche pour l’instant.
Deux choses, banalité des banalités, me paraissent essentielles : le café bien sûr puisque tout part de là et le moulin. Le Grinta marche bien, même si on a naturellement toujours envie d'être entre deux crans :-)
Cet interminable blabla va se terminer pour ceux qui auront courageusement suivi. Oscar ou autre, j’aurais j’imagine commencé à obtenir de bons résultats. Les goûts auraient certainement été différents selon les machines, la courbe d’apprentissage également. J’aurais peut-être appris plus de choses avec d’autres machines, celle-ci avec le moulin et du café correct me paraît un ensemble simple apprivoisable relativement rapidement. Le coût de l’ensemble est loin d’être négligeable, mais bon…
Bien content, quoi. Les grains de café, c’est vraiment une des odeurs les plus agréables du monde :-)
Jimmy
JimmyP- Date d'inscription : 06/12/2014
Machine à café : Oscar NS, Cafelat Robot
Broyeur : Grinta NS, 1Zpresso JX-pro
Nombre de messages : 50
Re: Un mois à trois au lit avec Oscar et Grinta
Très beau discours mais je ne trouve pas la relation avec ton titre
Fredo64160- Date d'inscription : 12/12/2012
Machine à café : Rocket appartamento
Broyeur : Eureka mignon spécialita
Nombre de messages : 542
Localisation : Pau
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