Voyage à "el Cafetero", en Colombie

Grâce à un mariage familial, j'ai eu l'occasion de voyager en Colombie le mois dernier, je reviens à vous avec plein de souvenirs, de rencontres, de saveurs en tête...

je n'ai pas pu passer à côté d'un séjour dans la province ou l'on produit la majeure partie (plus de 50%) du café en Colombie : la zona cafetera




La région a progressivement été colonisé, et les flancs de montagne défrichés pour laisser place aux rangées de caféier, accompagnées par ici et la de bananier, bambouseraies afin d'entretenir la qualité du sol et l'humidité et d'arbuste sensé attirer davantage des nuisibles tel que Hypothenemus hampei (le scolyte du caféier) qui séjourne dans les grains et ravage la production




on y séjourne dans des "fincas" : des fermes entourés de plantations de café, le matin nous avons pu profiter pour faire un tour accompagné des producteurs afin d'expliquer de bout en bout la production du nectar que nous adulons tant ici : le café

au sein de la finca est exposé les différentes étapes visant à entretenir la plantation et produire le café

le caféier est initialement entretenu à l'état d'arbuste pendant plusieurs mois, sa croissance débute dans un sol riche et meuble par l'introduction d'un grain de café, une fois suffisament grand il est transplanté dans un sac de terre pour y être arrosé et protégé pendant 8 mois, une fois les racines atteignant le fond du sac il est extrait du sac et introduit dans la plantation pour y rester 5 ans avant d'être finalement défriché (au bout de 5ans, le caféier perd en qualité de grains, il est retiré pour laisser place à de nouveau plants)



voila la bête :



les grains non mur sont vert, les grains prêt à la cueillette sont rouge (il appelle ça "cherry"), on peut alors les goûter : on retire l'écorce externe, on y trouve un fruit blanc : le grain de café ! il est légèrement sucré en bouche !






la cueillette est effectué à la main à flanc de montagne dans des paniers en osiers, la décortication de l'écorce externe se fait à l'aide d'une machine :

après cela, plusieurs façon de traiter le grain est possible, il peut-être laisser au soleil pour sécher progressivment ou mis en cuve selon le type de café recherché



l'humidité des grains sera contrôlé quotidiennement jusqu'à atteindre 10%, valeur à partir de laquelle le grain pourra être commercialisé pour ensuite arriver jusque chez nous





j'ai pas attendu qu'il arrive chez moi pour le déguster façon "local" avec une torréfaction "à l'ancienne"






excellent le café colombien

Wow, super... merci pour le dépaysement. De bien belles photos.
Une expérience que j'aimerai aussi vivre un jour.  

Il parait que les fleur ont une odeur exquise est-ce que c'est vrai ?

Super, en effet, on a voyagé avec toi pendant un instant.

Merci pour ce bon moment

J'ai voyagé avec toi !

Un grand merci pour ce partage.

yep, merci pour le soleil!

Merci pour ce reportage instructif !  

Super ! Dis voir, tu as pu goûter les cerises fraîches ? Dans mon dernier sac il en restait des bout, très peu, mais pas trop trop sèches, un peu comme un truc confit, c'était juste très bon !

Juste une question : tu es certains d'avoir bien compris l'arrachage au bout de 5 ans ???? Il me semble que le plant commence à donner correctement au bout de 5 ans justement (ou alors 3 ans ???) ? Peut-être 25 ans plutôt, non ?

Merci pour ton retour et pour les photos !

Les gens des cafetals boivent de leur café ? Je parle des ramasseurs, pas des patrons ?

merci

oui les cerises fraiches, c'était sympa, une fois l'envellope externe retirée, il reste le grain de café blanc, en bouche c'est sucré, certains le mange comme ça !

oui pour le café ils consomment le leur

pour le plant, j'avais été surpris également et avait fait répété l'info, peut-être ais-je mal compris ?

pootoogoo : oui les fleurs sentent bon, de manière ça sent bon dans la plantations car ils varient énormément les espèces végétales autour des caféier de façon à améliorer la qualité des sols, pour défendre les arbres contre les nuisibles, ils n'utilisent pas de pesticide, tout ça dans le but d'améliorer la qualité du café...

Bien, va falloir aller vérifier ça de plus près alors.

Pour la cerise et la graine, c'est comme ça que la consommation de café aurait commencée: à l'origine les Oromos les consommaient mélangés à de la graisse. On raconte que ce sont eux qui, crachant ces boulettes le long des routes de l'esclavage (arabe et occidental), auraient répandus des plans de café sauvages en l’Éthiopie.