Observation du flush sur ma Rocket Cellini
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mike1
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
Exact, différent....difficile d'avoir une définition de "meilleur".....par contre d'ou vient cette obsession franco-française des tigrures ? honnêtement si j'essaie d'avoir des tigrures, mes cafés sont la plupart du temps imbuvable (pour moi...)
mike1- Date d'inscription : 26/01/2011
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
Je pense que c'est lié à l'esthétique photo...
David75- Date d'inscription : 28/11/2011
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
je pense qu'il y a plusieurs choses:
- d'abord l'esthétique (de belles tigrures c'est vraiment beau, un peu comme une crème brulée, de belles marbrures, on pense au chocolat, au gout du café, limite une oeuvre d'art, un peu comme un latte art réussi)
- de l'égo/fierté (c'est moi qui l'ai fait, de mes propres mains, c'est difficile à reproduire)
- un gage de "vrai café", authentique (on peut pas avoir la même chose sur les machines auto)
- un gage de maîtrise des 4M, un savoir-faire (pas tout le monde peut le faire, j'ai réussi à dompter la bête)
- l'aspect visuel de la nourriture / boisson a un impact très important sur le goût et la perception. il a été prouvé que sans la vue, on ne perçoit pas la nourriture de la même façon (cf restaurant dans le noir). donc une belle créma te donne psychologiquement un meilleur goût en tasse
enfin, les tigrures perso je les obtiens plutôt sur des ristretto donc il faut aimer le court et l'explosion de saveurs, sur certaines origines ça dérange mais sur des mélanges italiens c'est un régal
- d'abord l'esthétique (de belles tigrures c'est vraiment beau, un peu comme une crème brulée, de belles marbrures, on pense au chocolat, au gout du café, limite une oeuvre d'art, un peu comme un latte art réussi)
- de l'égo/fierté (c'est moi qui l'ai fait, de mes propres mains, c'est difficile à reproduire)
- un gage de "vrai café", authentique (on peut pas avoir la même chose sur les machines auto)
- un gage de maîtrise des 4M, un savoir-faire (pas tout le monde peut le faire, j'ai réussi à dompter la bête)
- l'aspect visuel de la nourriture / boisson a un impact très important sur le goût et la perception. il a été prouvé que sans la vue, on ne perçoit pas la nourriture de la même façon (cf restaurant dans le noir). donc une belle créma te donne psychologiquement un meilleur goût en tasse
enfin, les tigrures perso je les obtiens plutôt sur des ristretto donc il faut aimer le court et l'explosion de saveurs, sur certaines origines ça dérange mais sur des mélanges italiens c'est un régal
r0bin- Date d'inscription : 14/06/2013
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
Je vais montrer un shot, Indonésie de la brûlerie de montmartre tiré sur 35ml qui tigre comme pas possible sur l'Oscar, mais pas sur la Rocket... Sur le fil dédié pour pas être trop HS
Sinon, ce que je retiens de ton fil, c'est que soit il te faut une double chaudière... soit il te faut un PID à minima
Là je me penche sur les solutions arduino... car le Rpi c'est bien, mais un peu trop haut niveau pour les tâches basiques demandées.
Et finalement, c'est probablement Oscar qui va évoluer en premier... Je te tiendrais au courant
Mais je retiens ces expériences, car Oscar a la même approche: HX et chaudière commune pour l'extraction et la vapeur.
Sinon, ce que je retiens de ton fil, c'est que soit il te faut une double chaudière... soit il te faut un PID à minima
Là je me penche sur les solutions arduino... car le Rpi c'est bien, mais un peu trop haut niveau pour les tâches basiques demandées.
Et finalement, c'est probablement Oscar qui va évoluer en premier... Je te tiendrais au courant
Mais je retiens ces expériences, car Oscar a la même approche: HX et chaudière commune pour l'extraction et la vapeur.
David75- Date d'inscription : 28/11/2011
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
tiens david j'ai pensé à toi en lisant ça:
http://www.jimseven.com/2010/11/14/where-are-we-with-pressure-profiling/
le challenge, reproduire ces courbes d'extraction ^^
http://www.jimseven.com/2010/11/14/where-are-we-with-pressure-profiling/
le challenge, reproduire ces courbes d'extraction ^^
r0bin- Date d'inscription : 14/06/2013
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
Oui, j'avais vu ça. On va commencer par du rotatif et peut-être un PID en même temps pour avoir un réglage facile de la température (enfin sans démonter la carcasse quoi...)
David75- Date d'inscription : 28/11/2011
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
Désolé de mettre autant de temps à répondre mais je suis pas mal occupé en ce moment
D'accord pour la température moyenne. Par contre, à part une exception qui a fait quelques émules, tout le monde s'entend pour dire que si les pressions chaudières ces dernières décennies ont diminuées c'est pour coller au marché "nouveau" de la cuisson légère "third wave". Bien sûr tu n'es pas fou, et tu trouves ton compte à régler à l'envers en fonction de tes cafés mais tu va à rebrousse poil, tu braques ton grain. Essaies de faire le contraire, comme tout le monde, monter ta chaudière aux pressions hautes (comme les machines de la botte) pour des cafés Italiens, et inversement de baisser pour du light. Tu vas te rendre compte qu'il y a du mieux à tirer encore de cette graine
Ton alu monte très vite à la température du porte filtre. Alors que la mouture étant très peu conductrice thermiquement à sec non. Donc lorsque l'eau arrive sur l'alu de tes expériences elle est très peu refroidie. Contrairement à la mouture qui elle va d'abord se charger thermiquement en se mouillant et en montant en température. Et provoquant du coup une chute assez importante en début d'extraction. Les anciens mesuraient la température à la sortie des becs, donc en fait le plus logiquement du monde exactement ce que l'on va retrouver dans la tasse. Et les courbes allaient de 72-75 en début jusqu'à des 88-95 (plus super sûr...) en fin d'extraction. C'est loin de tes courbes et montre bien l'importance de l'impact de la mouture dans le schmilblic. D'ailleurs tiens ! Un test tout bête, prends ta meilleure mouture et mets la dans le porte filtre sur le groupe pendant 15 min avant de lancer l'extraction. Tu vas tout de suite comprendre la différence que ça fait
C'était une vrai question de newbie, je n'y comprends rien au moussage de lait, n'en buvant que très très très rarement, et jamais avec le café, je n'ai jamais trouvé la motivation pour m'entrainer suffisamment longtemps un jour pour acquérir le coup de main
r0bin a écrit:
- Sur quelle base décide tu de la plage de température idéale ?
d'après mes lectures, en moyenne 93°C conviendrait à un café robe de moine, sinon pour torré légère j'essaie de monter plus haut, torré foncée (italienne) j'essaie de faire moins chaud. en fait je joue avec le flush pour ajuster la température d'extraction.
Evidemment en fonction de chaque origine, degré de torréfaction et goût personnel, la température idéale change et est à découvrir... d'ou l'intérêt de pouvoir la faire varier.
D'accord pour la température moyenne. Par contre, à part une exception qui a fait quelques émules, tout le monde s'entend pour dire que si les pressions chaudières ces dernières décennies ont diminuées c'est pour coller au marché "nouveau" de la cuisson légère "third wave". Bien sûr tu n'es pas fou, et tu trouves ton compte à régler à l'envers en fonction de tes cafés mais tu va à rebrousse poil, tu braques ton grain. Essaies de faire le contraire, comme tout le monde, monter ta chaudière aux pressions hautes (comme les machines de la botte) pour des cafés Italiens, et inversement de baisser pour du light. Tu vas te rendre compte qu'il y a du mieux à tirer encore de cette graine
r0bin a écrit:- Quelle pondération apporte tu à tes courbes pour simuler le refroidissement habituellement induit par la mouture froide ?
bonne question, mais je ne pense pas que ce soit nécessaire de se soucier de la chaleur de la mouture: d'après mes lectures, on parle de température d'extraction à la douchette, le sous entendu est que la mouture est à température ambiante. si tu as une autre opinion ou idée je serais intéressé de la connaître.
Ton alu monte très vite à la température du porte filtre. Alors que la mouture étant très peu conductrice thermiquement à sec non. Donc lorsque l'eau arrive sur l'alu de tes expériences elle est très peu refroidie. Contrairement à la mouture qui elle va d'abord se charger thermiquement en se mouillant et en montant en température. Et provoquant du coup une chute assez importante en début d'extraction. Les anciens mesuraient la température à la sortie des becs, donc en fait le plus logiquement du monde exactement ce que l'on va retrouver dans la tasse. Et les courbes allaient de 72-75 en début jusqu'à des 88-95 (plus super sûr...) en fin d'extraction. C'est loin de tes courbes et montre bien l'importance de l'impact de la mouture dans le schmilblic. D'ailleurs tiens ! Un test tout bête, prends ta meilleure mouture et mets la dans le porte filtre sur le groupe pendant 15 min avant de lancer l'extraction. Tu vas tout de suite comprendre la différence que ça fait
r0bin a écrit:Question plus candide n'y ...
...sinon effectivement il existe des buses ...er le bout de métal
qu'en penses tu?
C'était une vrai question de newbie, je n'y comprends rien au moussage de lait, n'en buvant que très très très rarement, et jamais avec le café, je n'ai jamais trouvé la motivation pour m'entrainer suffisamment longtemps un jour pour acquérir le coup de main
zeb- Admin
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
r0bin a écrit:par contre il reste à prouver qu'une extraction qui varie en température de 4°C sur 30secondes est de moindre qualité qu'une extraction à température stable.
il est certain que le résultat en tasse est un peu différent, mais d'une part j'ai observé plus de "tigrures" (à reconfirmer), d'autre part le goût était pas mauvais du tout.
Oui ! Voila une autre question très intéressante.
- Est-ce que cela n'impacterait pas surtout la texture du liquide ? (Enfin en tout cas de façon plus facile à quantifier que le gout)
Un groupe à levier, qui a beaucoup moins de perturbations thermiques durant l'extraction, du fait que l'eau qui finira dans les tasses est préalablement puisée et enfermée dans la chambre, offre généralement un corps plus sirupeux et une émulsion huile/eau plus homogène. De même qu'un saturé LaMarzocco. Ou, dans une (un tout petit peu) moindre mesure, un groupe saturé Rossi.
zeb- Admin
- Date d'inscription : 01/03/2010
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
tout d'abord j'ai relu mes "sources" et il semble que la température italienne recommandée est de 90°C +/-5°C: je suis déjà un peu haut on dirait!zeb a écrit:Essaies de faire le contraire, comme tout le monde, monter ta chaudière aux pressions hautes (comme les machines de la botte) pour des cafés Italiens, et inversement de baisser pour du light. Tu vas te rendre compte qu'il y a du mieux à tirer encore de cette graine
Sinon je suis aux pressions hautes déjà et lorsque j'extrais du café italien à ces températures, ça donne une amertume qui ne me plait pas.
j'ai pas encore trop testé de baisser la température pour les torré claires, mais pour être franc je n'aime pas du tout les cafés qui tirent vers l'acidité. Je sais bien que beaucoup de monde recherche ce goût, hélas je suis différent
oui pourquoi pas, mais le problème c'est que les anciens devaient probablement charger autour 7g le shot, lorsque je charge à 9g/18g le 2T. en fonction de la quantité de mouture, l'eau est plus ou moins refroidie, ce qui ajoute un biais assez important.zeb a écrit:Les anciens mesuraient la température à la sortie des becs, donc en fait le plus logiquement du monde exactement ce que l'on va retrouver dans la tasse. Et les courbes allaient de 72-75 en début jusqu'à des 88-95 (plus super sûr...) en fin d'extraction.
ceci dit, je suis intéressé si tu as un lien vers ce type de courbe, ça peut être très intéressant!
en tout cas je suis tout à fait d'accord avec toi, réchauffer la mouture au final ça te donne un café plus chaud (et peut etre moins d'arômes si on part du constat que la chaleur est néfaste pour la mouture avant extraction).
perso j'essaie de ne pas réchauffer la mouture, dès que le portefiltre est enclenché je lance l'extraction
r0bin- Date d'inscription : 14/06/2013
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Re: Observation du flush sur ma Rocket Cellini
c'est une question très intéressante!zeb a écrit:Est-ce que cela n'impacterait pas surtout la texture du liquide ? (Enfin en tout cas de façon plus facile à quantifier que le gout)
Un groupe à levier, qui a beaucoup moins de perturbations thermiques durant l'extraction, du fait que l'eau qui finira dans les tasses est préalablement puisée et enfermée dans la chambre, offre généralement un corps plus sirupeux et une émulsion huile/eau plus homogène. De même qu'un saturé LaMarzocco. Ou, dans une (un tout petit peu) moindre mesure, un groupe saturé Rossi.
aurais-tu vu quelque part les profils d'extraction en température d'un levier?
en tout cas j'ai trouvé un article avançant l'idée qu'une température d'extraction unique n'est pas forcément la panacée, s'appuyant sur l'argument que, dans le cas des mélanges, chaque grain aurait une température d'extraction idéale. et que les italiens font de très bon cafés de nos jours sans avoir besoin de PID. très intéressant (oui mais quid des single origins )
http://www.espressotec.com/index.php/resources/?p=503
bref, toutes ces expérimentations m'ont conduit à penser qu'il serait plus sage de baisser la pression de ma chaudière, tout en gardant la possibilité de la monter à fond lorsque j'aurais besoin de monter le lait.
je vais donc étudier la possibilité de faire comme _didier_ (sur un autre post) voire même d'ajouter un système plus complexe à baase d'arduino ou raspberry pi, afin de contrôler la température de la chaudière, voire plus si affinités
r0bin- Date d'inscription : 14/06/2013
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