Café bio

Une des parties du problème,c'est que la vérité d'aujourd'hui n'est pas forcément celle de demain, et que toutes les évolutions, présentées aujourd'hui comme étant le modèle à suivre, seront très probablement demain remises en causes.
Il faut donc savoir rester modéré lorsqu'on assène des vérités qui ont le vent en poupe aujourd'hui; on prend le risque de se prendre une balayette dans l'avenir...

Une autre composante du problème, concernant l'agriculture en général, c'est qu'on est aujourd'hui 7.5 milliards sur cette planète, et que c'est pas prêt de s’arrêter.
On peut donc essayer de tendre vers une agriculture raisonnée, on y a plutôt  fortement intérêt, mais faire disparaitre l'agriculture intensive, je sais pas si on pourra s'y résoudre, à moins d'aggraver la famine chez nos chers producteurs de café,
que nous exploitons, en bio ou pas.

Nicolas

En fait je crois qu'il serait très utile de commencer sérieusement à réfléchir à limiter le développement de notre espèce...

@zeb : je crois qu'il y a eu quelques essais de ce type au XX eme siècle, assez malheureux, disons le...!

L'objectif n'était pas le même néanmoins.....
Cela dit, si on ne s'en préoccupe pas, aucun doute que les épidémies et les guerres s'en chargeront.

De toutes façons, on va tous mourir !!!

En attendant, buvons de bons coups, de bons cafés, et ce en essayant d'être le plus possible en adéquation avec nos convictions. Pas toujours évident...

Nicolas

@zeb je me dévoue, je vaisme fais me faire vasectomier au plus vite.et dire que peut être qu'on se demandera plus tard si on avait raison de passer à une agriculture biologique, qui fut telle jusqu'à y a pas si longtemps, c'est vraiment se foutre de la gueule du monde ! et dire que l'agriculture intensive règlera le problème de la famine, c'est pareil, on voit bien tout ce qui est jeté, c'est la honte...il faut surtout redevelopper les agricultures vivrières dans les pays où on impose nos avocats, palmiers, roses, cafés, cacaos, et j'en passe...

Pour le coté positif: je pense tout de même qu'on se dirige vers le meilleur, même si c'est très (trop !!) lent.
Pour exemple: mes grand-parents buvaient du pinard tous les jours, à chaque repas. Résultats, ils buvaient pour pas cher, du pinard mal produit, mal élevé. Pas terrible pour la planête, pas terrible pour leurs santé.
Le bon, c'était le dimanche, et encore, pas toujours.
La génération de mes parents, boivent en gros un verre à chaque repas; les vins sont déjà un peu choisis dans un bon rapport qualité prix. Et surtout, ils m'ont appris à aimer et "gouter" le bon vin.
Résultat pour ma génération: je ne bois du vin que lors de bons repas, une à deux fois par semaine. Du coup, je ne bois pas de vin au hasard, mais seulement ce que j'ai eu l'occasion de découvrir chez des amis, dans des salons ou des foires, directement auprès des producteurs.... En général, je connais le vin que j'achète, et dans la mesure du raisonnable, si le vin me plait, j'en achète.

Sur trois générations, on est passé de la quantité, à la qualité, globalement, en ce qui concerne le vin en France en tout cas.

J'imagine que peu à peu il ira de même sur le café, qu'un jour les gens se rendront compte qu'il vaut mieux se faire plaisir sur un seul expresso fraîchement torréfié, fraîchement moulu, plutôt qu’enchaîner 4 capsules en aluminium.

Pour moi, bien plus que la question du bio/pas bio, où j'ai parfois l'impression qu'on se fait enfumer par une pseudo bien bien-pensance, je préfère miser sur le coté "amateur" au sens étymologique du terme: celui qui aime; si on aime, on respecte le produit, et ceux qui produisent.

Nicolas

Oui enfin le relativiseme est tres a la mode mais il est aussi et surtout très faux.

Je signale juste que a la base tout était "bio", il y as 40ans 0 chimie, puis petit a petit la chimie est venue, puis enfin les modification d'ADN avec les OGMs vendus comme produit miracle, ILS allaient pouvoir nourrir l'Afrique entiere, car ça pousserait tout seul ça résisterait a tout etc..., sauf que l'Afrique est pas assez riche pour l'acheter, car seul but c'est uniquement de faire du Fric avec les OGMs, forcer les agriculteurs a re-payer tous les ans, une sorte d'abbonemment a vie, tant que ils payent ils peuvent semer et récoler, un nouvel esclavage !  

C'est pareil pour la viande, le boeuf il y as 30ans on pouvait le maturer sans soucis, un boeuf standat de maintenant au bout de 3 semaines il pourrit, et pour avoir du boeuf maturée (pas forcement de la top qualité ce n'est pas obligatoirement lie !) et bien ça se fait avec du boeuf special, pas nourri aux granules et autres produits "fermentes"... je suis gentil je ne parlerais pas du Saumon d'élevage qui contiens pres de 30% de graisse net, as 3 vaccins, et des antibiotiques pour ne pas vivre avec des poux, et aussi de la nourriture en granules, pareil pour les crevettes, pareil pour 95% des produits de la mer !

Clairement on va au devant de grandes catastrophes, il faut bien comprendre que pour que tout reste il faut que tout change… je voyage beaucoup et je vois parfaitement que il existe des castes qui quoi que il arrive ne seront jamais vraiment impactes, meme en cas de guerre totale, j'aurais des gamins je leur apprendrais 3 langues, parceque on occident plus rien de bien n'arrivera, alors il faut continuer a vivre, si ça petes on sera prêt, sinon bah tant mieux on sera tri-lingues

j'aurais des gamins je leur apprendrais 3 langues

Je te rassure, tu n'es absolument pas suffisamment mature pour en avoir, donc aucun risque.

C'est déjà tellement "chaud patate" de leur apprendre à parler correctement le français !!!

Ma grand-mère parlait quatre langues; tout le monde l'appelait la "vielle carlingue"

@ BestMan : Tu te fais des illusions. Il y a 40, on était donc en 1979, je crois au contraire qu'on était déjà en plein dans l’ère de l'agrochimie...

Une agriculture sans chimie, il faut remonter avant la seconde guerre mondiale, et encore je ne pense qu'aux produits phytosanitaires. Pour ce qui est des engrais chimiques, il faut revenir encore plus en arrière. Le "superphosphate" ou "l'ammonitrate" ça doit bien avoir un siècle ces trucs.

A part ça, comme il était question de pouvoir d'achat. Je peux vous faire part de mon expérience. Il y a qq années maintenant, ma petite famille est passée à une alimentation quasi 100% bio (il y a toujours des exceptions, ne serait-ce que quand on mange chez des amis). On était près à faire le sacrifice financier. Et ben finalement ça s'est fait à budget constant en changeant quelques mauvaises habitudes alimentaires (viande moins souvent mais de qualité, réduction des produits transformés, etc.).