Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
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Gumball
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Expresso :: Le café :: Le Barista
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Non seulement tu viens nous narguer avec tes Alfa mais en plus tu donnes la raison pour laquelle tu en as pliée une...
Petit jeunot que je rêve de ce que je viens de lire...
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Dernière édition par totokro le Jeu 17 Nov 2011, 11:41, édité 1 fois
totokro- Date d'inscription : 01/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
giorgio a écrit:- Oui, c'est pratiquement impossible d'acheter un Romanée seul de toute façon la production est de quelques 5, 6000 bouteilles et tout est vendu d'avance, la bouteille atteint les 8, 9 000€ aux enchères, les Richebourg et La Tâche à plus de 1000 €, mon paternel qui était collectionneur de vin de Bourgogne exclusivement avait fait rentrer 48 bouteilles en 1966 à l'époque c'était très bon marché enfin relativement, guère plus cher qu'un Vosne Romanée ou un Clos Vougeot, surtout qu'il avait pas mal d'accointances pour les achats, en même temps, les mêmes quantités de Richebourg, La Tâche et Saint-Vivant étaient rentrées en cave, c'était des 1955 une bonne année, probablement parmi les meilleures bouteilles que j'ai bues dans ma vie et pourtant j'en ai buesGumball a écrit:giorgio a écrit:- Ha, ha, ha :PGumball a écrit:giorgio a écrit:- Comment veux-tu parler de Romanée Conti de Richebourg ou de la Tâche à ces gus ! Enfin, tu me diras qu'au prix ou c'est vendu aujourd'hui moi aussi, j'ai fini d'y goûter depuis longtemps.Gumball a écrit:Commentaire plein de sens Luc. Agréable à lire qui plus est...
"Mais je n'aimerai pas voir disparaitre ce que j'ai pu gouter en Bourgogne au profit de gout 'fun' et pêchu, plus facile a détecté et à appréhender aux palais peu affutés..."
Les 2 ont leurs places néanmoins car tout le monde n'est pas prêt à apprécier la finesse d'un Pinot Noir ou d'attendre qu'un Clos de Tart, un Rousseau ou un Mortet soient prêts. L'immédiateté des Vins du Nouveau Monde est parfois très agréable.
Je te rassure moi aussi. Je vis sur mes réserves et je n'en achète plus depuis longtemps...
A une époque (j'ai 40 balais) la caisse de 12 bouteilles du DRC était à 20000 FF avec un assortiment dont 2 La Tâche et une RC. Mainteant la seule RC est à plus de 3000€... Bilan j'aurais du investir mais en 89 j'étais pauvre...
Miam ! Tu en as de la chance, ça fait de beaux souvenir... Mon rêve : déguster un Cros Parentoux d'Henri Jayer... Dans une autre vie peut être...
Gumball- Date d'inscription : 05/11/2011
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
totokro a écrit:Non seulement tu viens nous narguer avec tes Alfa mais en plus tu donnes la raison pour laquelle tu en as pliée une...
Petit jeunot que je rêve de ce que je vient de lire...
Il est où le lien vers le sujet sur les Alfa ?
Gumball- Date d'inscription : 05/11/2011
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totokro- Date d'inscription : 01/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
- Non, à l'époque j'avais pas d'Alfa, j'étais jeune et c'était à cheval entre ma Triumph TR3 et mon coupé Simca Berton Abarth et quand j'ai plié l'Alfa, c'était beaucoup plus tard en 79 là, j'ai vendu mon Alfa, je roule en Fiat Sparco, c'est celle de ma femme, j'me reprendrais bien une Giulietta mais il semble que ce ne soit pas si génial que ça en plus j'ai le même moulin sur la Fiat.totokro a écrit:Non seulement tu viens nous narguer avec tes Alfa mais en plus tu donnes la raison pour laquelle tu en as pliée une...
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giorgio- Date d'inscription : 14/08/2008
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Luc, je suis très d'accord avec tout ce que tu dis, je vais juste faire le chichiteux sur ce point-là :totokro a écrit:Norman Foster et Jean Nouvel
d'abord Foster est britannique (c'est même Sir Norman Foster), mais surtout je pense que si l'un des deux incarne une tradition et un héritage de la vision 'classique' du métier de l'architecte, c'est bien Foster (qui le fait à sa manière, c'est à dire avec des solutions high-tech). Nouvel est plus typiquement un architecte post-moderne.
kizuchi- Date d'inscription : 07/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
kizuchi a écrit:Luc, je suis très d'accord avec tout ce que tu dis, je vais juste faire le chichiteux sur ce point-là :totokro a écrit:Norman Foster et Jean Nouvel
d'abord Foster est britannique (c'est même Sir Norman Foster), mais surtout je pense que si l'un des deux incarne une tradition et un héritage de la vision 'classique' du métier de l'architecte, c'est bien Foster (qui le fait à sa manière, c'est à dire avec des solutions high-tech). Nouvel est plus typiquement un architecte post-moderne.
Gumball- Date d'inscription : 05/11/2011
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
kizuchi a écrit:Luc, je suis très d'accord avec tout ce que tu dis, je vais juste faire le chichiteux sur ce point-là :totokro a écrit:Norman Foster et Jean Nouvel
d'abord Foster est britannique (c'est même Sir Norman Foster), mais surtout je pense que si l'un des deux incarne une tradition et un héritage de la vision 'classique' du métier de l'architecte, c'est bien Foster (qui le fait à sa manière, c'est à dire avec des solutions high-tech). Nouvel est plus typiquement un architecte post-moderne.
Salut
Merci pour cette remarque c'était le point faible de mes comparaisons, je m en etait aperçu. Je savais que tu risquais de me reprendre. :
Le pire c'est que physiquement ils se ressemblent presque.
totokro- Date d'inscription : 01/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
En guise d'épilogue : visite hier chez le justement recommandé Espresso e Ristretto. Accueil très sympathique et décontracté d'un vrai passionné qui semble loin des modes de la Third Wave. Rien contre eux mais je pense que ceux sont les mêmes qui pensent avoir réinventé le vélo en roulant en pignon fixe... Un autre débat bref.
J'ai pu dégusté 6 cafés avec moultes explications et j'ai retrouvé les sensations que je recherchais dans son mélange "Trieste"...
Merci à lui donc et merci à vous !
J'ai pu dégusté 6 cafés avec moultes explications et j'ai retrouvé les sensations que je recherchais dans son mélange "Trieste"...
Merci à lui donc et merci à vous !
Gumball- Date d'inscription : 05/11/2011
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Merci pour ce retour, il faudra que j'y fasse lors d'un prochain passage à la capitale.
Et sinon, par simple curiosité, combien coute un coute un expresso là bas ?
Et sinon, par simple curiosité, combien coute un coute un expresso là bas ?
blitzpulli- Date d'inscription : 03/03/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
blitzpulli a écrit:Merci pour ce retour, il faudra que j'y fasse lors d'un prochain passage à la capitale.
Et sinon, par simple curiosité, combien coute un coute un expresso là bas ?
Le café est bon, la déco plus "nonchalante" on va dire... Un peu le boxon quoi mais le patron est agréable donc rien que pour lui et son café ça vaut le coup.
Les 3 cafés en dégustations pour 6€.
Il m'a fait payer ce prix pour 6 cafés !!
Gumball- Date d'inscription : 05/11/2011
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
giorgio a écrit:- Comment veux-tu parler de Romanée Conti de Richebourg ou de la Tâche à ces gus ! Enfin, tu me diras qu'au prix ou c'est vendu aujourd'hui moi aussi, j'ai fini d'y goûter depuis longtemps.Gumball a écrit:Commentaire plein de sens Luc. Agréable à lire qui plus est...
"Mais je n'aimerai pas voir disparaitre ce que j'ai pu gouter en Bourgogne au profit de gout 'fun' et pêchu, plus facile a détecté et à appréhender aux palais peu affutés..."
Les 2 ont leurs places néanmoins car tout le monde n'est pas prêt à apprécier la finesse d'un Pinot Noir ou d'attendre qu'un Clos de Tart, un Rousseau ou un Mortet soient prêts. L'immédiateté des Vins du Nouveau Monde est parfois très agréable.
Quelle blague!!!! Les plus belles caves de bourgognes et surtout de vieux bourgognes sont chez eux!!! Et depuis bien longtemps.
Alors que les français picolaient des bourgognes de négoce tous améliorés aux picrates nord africains, des fellés comme Hanson aux Usa ou Berri en Angleterre importaient les premières mises au domaine d'Armand Rousseau dans les années 30. Henri Jayer a été découvert et mis en avant par Kermitt Lynch (Berkeley CA) bien avant que les français réalisent la révolution qu'il allait introduire en Bourgogne (on aime ou on aime pas mais il faut reconnaitre la nouveauté de son approche).
Le renouveau des Cotes du Rhone septentrionaux dans les 70's doit TOUT aux critiques et aux importateurs anglo-saxons. Sans Watford, Lynch, Levingstone et consort les Gentaz Dervieux, Trollat, Verset et Chave n'auraient jamais retrouvé le chemin des grandes tables françaises.
Pour faire vibrer ta fibre sensible, sache qu'il en est de même pour les vins italiens. Les grands noms des vins de terroir en italie (pas les industrio-financiers à la Antinori de la Toscane hein, les vrais grands vignerons comme Paolo Bea ou Eduardo Valentini) sont sortis de l'ombre toujours grâce à des défricheurs anglo saxons.
Alors, même si je comprends et partage pour partie l'analyse de totokro, notamment concernant l'ego délirant de certaines starlettes du netcoffee, le travail tout azimut qu'ils font aujourd'hui, avec l'enthousiasme et le coté systématique qui les caractérisent, est à surveiller de prés et à apprécier à sa juste valeur, ni plus ni moins.
Comme souvent dans les premiers temps d'une exploration, on y va tout azimut, on tire des conclusions erronées et on encense des Cortez parce qu’ils profèrent des vérités triviales et accessibles.
Le temps de l'équilibre viendra certainement...
ALors quand je lis les lieux communs proférés par quelqu'un comme Giorgio, je me remémore les discours aigris des passéistes, tenant des vins usés et fatigués par des années d'élevage et des assemblages nivelants produits par un Giroux ou Chapoutier dans les années 50, et expliquant que rien de bon ne sortira de ces vins proches du terroir et leur millésime que des Gentaz, des Verset, Mugneret ou de Montille ont commencé à faire dans les années 70 avec le soutient inconditionnel des américains ou des anglais, mais contre l’establishment d'une sommellerie française totalement figée et fleurant la naphtaline...
PS: pour ce qui est de Mortet, les puristes US comme John Gilman le considère comme l'épitomé de la modernité invasive faite bourgogne : usage intensif de bois neuf, batonnages intrusifs, surmaturité recherchée; etc... Il fut d'ailleurs un des rares bourguignons à s'attirer les fleurs d'un Parker. Par contre Rousseau lui est porté au pinacle de la tradition.
Pour dire qu'il existe chez les exégètes bourgognophiles US au moins autant sinon plus de nuances que chez les amateurs ou professionnels français, cher Giorgio.
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Quelle culture ! j'en reste coi...
Pour Mortet et Rousseau je ferai une comparaison quand ils seront prêts quoique ça ne devrait pas tarder car j'ai eu la bonne idée d'acheter du 2004...
Pour Mortet et Rousseau je ferai une comparaison quand ils seront prêts quoique ça ne devrait pas tarder car j'ai eu la bonne idée d'acheter du 2004...
Gumball- Date d'inscription : 05/11/2011
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Que dire...
Merci! et je vais relire ton post quelques fois...
J'espère n'avoir pas dévalorisé le travail effectué, j'essaie juste de le remettre dans une perspective plus large et moins dogmatique.
L’enthousiasme pour le produit café et le respect de sa chaîne, grâce à eux, a repris de la vigueur voir même une seconde vie.
Le cinéma est né en Europe et a grandi sur le sol américain. Il est maintenant mondial. Il existe aussi dans ce milieu des gardiens du temple (surtout européen) qui oublient de regarder autre chose que leur nombril et qui se révulsent à la nouveauté.
Certains ont péri avec leur pré carré, les suivant ont agrandi le champ. Mais ceux qui sont allés le plus loin sont souvent ceux qui ont vu le tout et avec une certaine humilité l'ont agrandi. Je pense par exemple a un Terence Malick...
Merci! et je vais relire ton post quelques fois...
Alors, même si je comprends et partage pour partie l'analyse de totokro, notamment concernant l'ego délirant de certaines starlettes du netcoffee, le travail tout azimut qu'ils font aujourd'hui, avec l'enthousiasme et le coté systématique qui les caractérisent, est à surveiller de prés et à apprécier à sa juste valeur, ni plus ni moins.
Comme souvent dans les premiers temps d'une exploration, on y va tout azimut, on tire des conclusions erronées et on encense des Cortez parce qu’ils profèrent des vérités triviales et accessibles.
Le temps de l'équilibre viendra certainement...
J'espère n'avoir pas dévalorisé le travail effectué, j'essaie juste de le remettre dans une perspective plus large et moins dogmatique.
L’enthousiasme pour le produit café et le respect de sa chaîne, grâce à eux, a repris de la vigueur voir même une seconde vie.
Le cinéma est né en Europe et a grandi sur le sol américain. Il est maintenant mondial. Il existe aussi dans ce milieu des gardiens du temple (surtout européen) qui oublient de regarder autre chose que leur nombril et qui se révulsent à la nouveauté.
Certains ont péri avec leur pré carré, les suivant ont agrandi le champ. Mais ceux qui sont allés le plus loin sont souvent ceux qui ont vu le tout et avec une certaine humilité l'ont agrandi. Je pense par exemple a un Terence Malick...
totokro- Date d'inscription : 01/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
(je vais vraiment passer pour le pénible de service...)totokro a écrit:Le cinéma est né en Europe et a grandi sur le sol américain.
Je dirais plutôt que le cinéma en tant que technique est né en Europe (les frères Lumière), mais en tant qu'art (puis en tant qu'industrie d'un art), il est incontestablement né aux USA (Griffith) et en URSS (Eisenstein).
Certes il y a Méliès en France, illusionniste génial, mais ses films n'ont pas la modernité et la puissance de Griffith ou Eisenstein, et puis ce sont des courts-métrages, alors que ce qu'ont créé Griffith ou Eisenstein n'est pas fondamentalement différent de ce qui se fait aujourd'hui (le son mis à part bien sûr).
kizuchi- Date d'inscription : 07/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Merci pour ces précisions, c'était justement mon idée, mais au moins c'est plus clair. Je n'ai pas de culture cinéphile importante pour autant.
J'englobais un peu plus que la notion artistique. Reprends moi si c'est nécessaire, mais les techniques, le marketing, la vulgarisation, la starisation etc... ont surtout été américaine. Je n'ai pas de connaissance d'une culture cinématographique à la fois populaire et artistique aux URSS comme aux USA dans la première partie du XX.
J'englobais un peu plus que la notion artistique. Reprends moi si c'est nécessaire, mais les techniques, le marketing, la vulgarisation, la starisation etc... ont surtout été américaine. Je n'ai pas de connaissance d'une culture cinématographique à la fois populaire et artistique aux URSS comme aux USA dans la première partie du XX.
totokro- Date d'inscription : 01/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Tu ferais mieux de mettre ton blog à jour toi !
Gumball- Date d'inscription : 05/11/2011
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
totokro a écrit:les techniques, le marketing, la vulgarisation, la starisation etc... ont surtout été américaine. Je n'ai pas de connaissance d'une culture cinématographique à la fois populaire et artistique aux URSS comme aux USA dans la première partie du XX.
Quand je parlais d'industrie cinématographique, j'entendais surtout le travail en grosse équipe, des moyens techniques et financiers, etc, tout ce qui fait que le cinéma n'est pas le travail d'un artiste seul dans son atellier comme peut l'être un peintre. Ca, c'est le devenir de tout le cinéma, même d'auteur.
C'est vrai que le cinéma américain a très vite développé un système commercial très poussé, et son corolaire le star-system. Cependant ça ne l'a pas empêché d'être un art fondamentalement populaire.
Pour l'URSS, c'est un peu différent car nous ne sommes pas dans une économie capitaliste comme tu le sais, cependant la concurrence entre les réalisateurs a été féroce (par exemple la querelle violente entre Eisenstein et Vertov). Et le cinéma soviétique a été tout autant un grand art populaire. Certes, il s'agissait d'édifier le peuple, donc on peut dire que ce sont des films de propagande ; mais il y a vraiment une école soviétique extraordinaire de créativité (en termes de cadrages, de montage) qui font que certains de ses films sont des chefs d'oeuvre absolus (comme Le cuirassé Potemkine d'Eisenstein, avec la fameuse scène des escaliers d'Odessa Youtube continue encore aujourd'hui à être LA référence en termes d'intensité dramatique via le montage et l'alternance des plans, tout jeune cinéaste l'a étudiée de fond en comble).
Ce cinéma (surtout Eisenstein) était un vrai art populaire en URSS.
Certes, les créateurs (les artistes) de cette industrie ont souvent eu à combattre, à déjouer, à ruser vis à vis de leurs commanditaires : aux USA la logique commerciale des studios, la pudibonderie et la censure politique (au temps de McCarthy), en URSS le pouvoir politique, les intrigues d'apparatchiks, l'ordre moral aussi. Mais finalement n'est-ce pas une situation historiquement classique de l'art quand il est dépendant d'un pouvoir ?
kizuchi- Date d'inscription : 07/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Gumball a écrit:Tu ferais mieux de mettre ton blog à jour toi !
Bah, le cinéma n'est-il pas l'art du temps différé et de l'ellipse ?
kizuchi- Date d'inscription : 07/10/2009
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Je suis halluciné par autant d'infos dans un seul et même thread... repect ! Continuez, on ouvre nos esgourdes
elfeneco- Date d'inscription : 18/05/2011
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Bonjour tout le monde. Je n'ai pas vraiment trouvé d'endroit où se présenter (si cet endroit existe, dites le moi, je le ferai plus longuement)
Je suis tombé sur cet article par hasard depuis google. Oui, je vais faire remonter cet article, mais j'aimerais y apporter un éclairage un peu différent. Il se trouve que je suis le torréfacteur de la caféothèque et un de ses barista. J'ai aussi travaillé pour des cafés plus classiques, du style Lavazza, Illy, etc... J'ai aussi été barman dans tous types d'endroits, que ce soit des bars à cocktails, des brasseries, des bars d'envoi ou des pmu
Tout d'abord, une question que j'aimerai te poser Gumball et qui va peut être te paraitre bête, mais as-tu parlé de ces sentiments et de ces gouts ressentis comme désagréables au barista qui t'as accueilli? Je te demande cela car je m'étonne toujours du nombre de personnes qui n'osent pas dire directement que le café ne leur plait pas. C'est pourtant la fonction principale du barista : Accompagner le client. (C'est peut-être en ce sens aussi que le travail du barista de la third wave est différent du barman pmu) On ne donne pas ce nom de sommelier du café de manière pompeuse. Les barista qui sont derrière le bar ont une véritable connaissance de la manière dont le café a été récolté, par qui, où, selon quelle méthode le café a été processé, quelles sont les méthodes qui conviennent le mieux à son extraction, etc.
Giorgio, dans ta première réponse, tu accuses Totoko d'avoir un truc à vendre et de ne pas avoir été en Italie. Je n'ai pas de trucs à vendre. Juste des points de vue à défendre. Les arguments que tu avances concernant la provenance des cafés des mélanges restent le plus flou possible. Imagines-tu une bouteille de vin chez un caviste avec pour seul précision : "Vin de l'ouest de la france" ? Non? Pourtant, c'est ce qui se passe quand on annonce juste "Nicaragua". Rien que dans le Guatemala, on trouve 7 régions caféicoles différentes. Avec chacune leur terroir, leur sol, leur caractéristique organoleptique.
Quand bien même, on te préciserait la région. Bordeau, par exemple, ca te parle plus? Pas à moi. Est-ce que c'est un Pessac, un sauterne, un saint emilion? Il y a pourtant à peine vingt bornes entre chaque. Pour le café, c'est pareil. Si l'on ne sait pas la plantation, on ne sait rien.
Et là encore. Dans une même plantation. Utilise-t-on un pinot rouge, un muscat, un gamay?
Il est possible d'avoir des gouts completement différents sur un même plantation rien qu'en changeant d'arbres. Belco (certainement le meilleur importateur français de cafés vert) a par exemple trois récoltes différentes, toutes délicieuses, de la plantation Las Tolas en Equateur, correspondant à trois variété différentes.
Le monde du café va encore plus loin. Puisque la manière de passer de la cerise à la graine va avoir son influence. Que ce soit un café voie seche ou humide. J'ai même eu l'occasion au dernier mondial du café, à Vienne, de faire l'expérience de trois voie seches différentes sur une même récolte (même endroit, meme jour, meme plantes, etc...), l'une sous ombre, l'autre au soleil et l'autre entre les deux. Là encore, les gout différaient. L'une était éteinte, l'autre fruité, l'autre plus chocolatée.
Le travail de ces personnes que vous dénigrées tant a été de montrer que ces différences existaient. Que ce soit Hoffman, Windelboe, ou encore Gloria en ce qui concerne la France. Aujourd'hui encore, on se bat pour que les importateurs français achètent ces cafés là pour qu'ils soient disponibles sur le marché français ! Deux des trois principaux fournisseurs des torréfacteurs français proposent encore des cafés avec pour seule indication : "Guatemala - Antigua"
Peut-être que Hoffman et Windelboe ont un peu prix la grosse tête. Je les trouve moi-même détestables sous pas mal de points. Mais il faut avouer que ce sont des tels monstres de travail qu'ils restent pour l'instant des ressources fabuleuses d'idées à développer pour pousser plus avant la recherche dans ce monde que l'on découvre à peine. Certes, le café n'en est pas à ses balbutiements, il n'empèche que l'on est passé d'un produit que l'on travaillait sans trop savoir pourquoi on le travaillait de telle manière, parce que papa faisait comme ca, à un produit constamment remis en question. Et les progrès ont été fabuleux.
Ca, c'est pour le coté "third wave"
Concernant le gout, ensuite.
Pour avoir été me balader pas mal en Italie et y avoir fait des salons de professionels du café, oui, le café y est dégueulasse. Les italiens ont une habitude du mélange à base de robusta, du café très amer (La fameuse cafetière italienne à visser et mettre sur le feu en est le parfait exemple). Il y est servi très serré ce qui limite un peu les dégats, mais c'est bien tout. Il se boit avec du sucre, beaucoup, en comparaison de la quantité de café. La grande différence avec le café français est que l'on se prépare psychologiquement à "avoir un bon café". La part du psychologique est toujours assez surprenante quant au gout. Buvez un verre de rouge à Bordeaux, un thé en chine, un whisky en ecosse. Quelque soit la qualité de celui là, vous le trouverez bon dans la majeur partie des cas. Il est à noter aussi que les français ont une sensibilité à l'acide assez exacerbée. Rares sont les personnes qui ont appris à aimer l'acide. (Oui, je dis bien "appris à", le gout est un sens qui se développe, s'entraine et s'entretient)
Viennent enfin différents points de vue sur le café.
Choisir une extraction de café lorsque l'on règle ses moulins le matin peut relever d'un véritable conflit d'idées dans la tête du barista. Doit-on préféré la typicité d'un café, d'un terroir ou plutôt rechercher l'équilibre. Respecte-t-on le producteur si l'on essaye de camoufler l'acidité franche d'un café?
J'ai eu le même cas de conscience en parlant avec le producteur du whisky Talisker. Sur un salon, il avait très mal pris le fait qu'un visiteur lui ait dit qu'il préférait le 30 ans parce qu'il le trouvait très équilibré. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu que justement, ce qu'il cherchait en tant que maître de chai, c'était la typicité, que l'équilibre était une chose qu'il haissait, que cela revenait à dire que son whisky était commun.
Dès lors que l'on parle d'un mélange, c'est un choix de torréfacteur. Antoine a d'ailleurs un blend excellent avec une jolie acidité, un beau corps. Mais même sur un blend, le barista a son mot à dire. J'ai pu gouter ce même blend chez Luigi de DaZavolla qui avait choisi de faire ressortir le gout chocolaté et chez Black Market ou l'acidité plus franche faisait ressortir des aromes de figues et de mures.
A la caféothèque, Gloria a érigé en règle le fait de ne travailler que du café de terroir sans faire de mélange. C'est là encore un choix qui se respecte. Elle s'est battue longtemps en ce sens pour promouvoir les cafés fins et faire reconnaitre la typicité des terroirs. Même si l'équilibre est souvent un des critères qui fait que l'on selectionne tel ou tel café, la typicité d'un café clair et sans défauts nous touche aussi parfois.
Reste le travail du barista qui saura règler son moulin, sa machine, ajuster ses techniques pour révéler au mieux le café. Cela peut surprendre parfois, mais le plus simple est d'en parler et surtout de l'écouter. Chaque barista a ses préférences sur le café. Même à la caféothèque, sur plusieurs barista, nous ne recherchons pas tous la même chose. L'un va cherche le chocolat dans ses espressos, l'autre plutôt le fruité, certains (dont j'ai tendance à être) un acidité franche mais calme, d'autre chercherons la texture et la crème. Tout cela peut être réalisé avec le même café. Coutume, la Caféothèque, mais aussi KookaBura, Lomi, sont des endroits où le barista a suffisamment de compétence pour pouvoir CHOISIR de qu'il veut faire ressortir dans ses cafés. Parler reste donc le meilleur moyen d'obtenir un café qui correspondra à vos attentes.
Je suis tombé sur cet article par hasard depuis google. Oui, je vais faire remonter cet article, mais j'aimerais y apporter un éclairage un peu différent. Il se trouve que je suis le torréfacteur de la caféothèque et un de ses barista. J'ai aussi travaillé pour des cafés plus classiques, du style Lavazza, Illy, etc... J'ai aussi été barman dans tous types d'endroits, que ce soit des bars à cocktails, des brasseries, des bars d'envoi ou des pmu
Tout d'abord, une question que j'aimerai te poser Gumball et qui va peut être te paraitre bête, mais as-tu parlé de ces sentiments et de ces gouts ressentis comme désagréables au barista qui t'as accueilli? Je te demande cela car je m'étonne toujours du nombre de personnes qui n'osent pas dire directement que le café ne leur plait pas. C'est pourtant la fonction principale du barista : Accompagner le client. (C'est peut-être en ce sens aussi que le travail du barista de la third wave est différent du barman pmu) On ne donne pas ce nom de sommelier du café de manière pompeuse. Les barista qui sont derrière le bar ont une véritable connaissance de la manière dont le café a été récolté, par qui, où, selon quelle méthode le café a été processé, quelles sont les méthodes qui conviennent le mieux à son extraction, etc.
Giorgio, dans ta première réponse, tu accuses Totoko d'avoir un truc à vendre et de ne pas avoir été en Italie. Je n'ai pas de trucs à vendre. Juste des points de vue à défendre. Les arguments que tu avances concernant la provenance des cafés des mélanges restent le plus flou possible. Imagines-tu une bouteille de vin chez un caviste avec pour seul précision : "Vin de l'ouest de la france" ? Non? Pourtant, c'est ce qui se passe quand on annonce juste "Nicaragua". Rien que dans le Guatemala, on trouve 7 régions caféicoles différentes. Avec chacune leur terroir, leur sol, leur caractéristique organoleptique.
Quand bien même, on te préciserait la région. Bordeau, par exemple, ca te parle plus? Pas à moi. Est-ce que c'est un Pessac, un sauterne, un saint emilion? Il y a pourtant à peine vingt bornes entre chaque. Pour le café, c'est pareil. Si l'on ne sait pas la plantation, on ne sait rien.
Et là encore. Dans une même plantation. Utilise-t-on un pinot rouge, un muscat, un gamay?
Il est possible d'avoir des gouts completement différents sur un même plantation rien qu'en changeant d'arbres. Belco (certainement le meilleur importateur français de cafés vert) a par exemple trois récoltes différentes, toutes délicieuses, de la plantation Las Tolas en Equateur, correspondant à trois variété différentes.
Le monde du café va encore plus loin. Puisque la manière de passer de la cerise à la graine va avoir son influence. Que ce soit un café voie seche ou humide. J'ai même eu l'occasion au dernier mondial du café, à Vienne, de faire l'expérience de trois voie seches différentes sur une même récolte (même endroit, meme jour, meme plantes, etc...), l'une sous ombre, l'autre au soleil et l'autre entre les deux. Là encore, les gout différaient. L'une était éteinte, l'autre fruité, l'autre plus chocolatée.
Le travail de ces personnes que vous dénigrées tant a été de montrer que ces différences existaient. Que ce soit Hoffman, Windelboe, ou encore Gloria en ce qui concerne la France. Aujourd'hui encore, on se bat pour que les importateurs français achètent ces cafés là pour qu'ils soient disponibles sur le marché français ! Deux des trois principaux fournisseurs des torréfacteurs français proposent encore des cafés avec pour seule indication : "Guatemala - Antigua"
Peut-être que Hoffman et Windelboe ont un peu prix la grosse tête. Je les trouve moi-même détestables sous pas mal de points. Mais il faut avouer que ce sont des tels monstres de travail qu'ils restent pour l'instant des ressources fabuleuses d'idées à développer pour pousser plus avant la recherche dans ce monde que l'on découvre à peine. Certes, le café n'en est pas à ses balbutiements, il n'empèche que l'on est passé d'un produit que l'on travaillait sans trop savoir pourquoi on le travaillait de telle manière, parce que papa faisait comme ca, à un produit constamment remis en question. Et les progrès ont été fabuleux.
Ca, c'est pour le coté "third wave"
Concernant le gout, ensuite.
Pour avoir été me balader pas mal en Italie et y avoir fait des salons de professionels du café, oui, le café y est dégueulasse. Les italiens ont une habitude du mélange à base de robusta, du café très amer (La fameuse cafetière italienne à visser et mettre sur le feu en est le parfait exemple). Il y est servi très serré ce qui limite un peu les dégats, mais c'est bien tout. Il se boit avec du sucre, beaucoup, en comparaison de la quantité de café. La grande différence avec le café français est que l'on se prépare psychologiquement à "avoir un bon café". La part du psychologique est toujours assez surprenante quant au gout. Buvez un verre de rouge à Bordeaux, un thé en chine, un whisky en ecosse. Quelque soit la qualité de celui là, vous le trouverez bon dans la majeur partie des cas. Il est à noter aussi que les français ont une sensibilité à l'acide assez exacerbée. Rares sont les personnes qui ont appris à aimer l'acide. (Oui, je dis bien "appris à", le gout est un sens qui se développe, s'entraine et s'entretient)
Viennent enfin différents points de vue sur le café.
Choisir une extraction de café lorsque l'on règle ses moulins le matin peut relever d'un véritable conflit d'idées dans la tête du barista. Doit-on préféré la typicité d'un café, d'un terroir ou plutôt rechercher l'équilibre. Respecte-t-on le producteur si l'on essaye de camoufler l'acidité franche d'un café?
J'ai eu le même cas de conscience en parlant avec le producteur du whisky Talisker. Sur un salon, il avait très mal pris le fait qu'un visiteur lui ait dit qu'il préférait le 30 ans parce qu'il le trouvait très équilibré. Quand je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu que justement, ce qu'il cherchait en tant que maître de chai, c'était la typicité, que l'équilibre était une chose qu'il haissait, que cela revenait à dire que son whisky était commun.
Dès lors que l'on parle d'un mélange, c'est un choix de torréfacteur. Antoine a d'ailleurs un blend excellent avec une jolie acidité, un beau corps. Mais même sur un blend, le barista a son mot à dire. J'ai pu gouter ce même blend chez Luigi de DaZavolla qui avait choisi de faire ressortir le gout chocolaté et chez Black Market ou l'acidité plus franche faisait ressortir des aromes de figues et de mures.
A la caféothèque, Gloria a érigé en règle le fait de ne travailler que du café de terroir sans faire de mélange. C'est là encore un choix qui se respecte. Elle s'est battue longtemps en ce sens pour promouvoir les cafés fins et faire reconnaitre la typicité des terroirs. Même si l'équilibre est souvent un des critères qui fait que l'on selectionne tel ou tel café, la typicité d'un café clair et sans défauts nous touche aussi parfois.
Reste le travail du barista qui saura règler son moulin, sa machine, ajuster ses techniques pour révéler au mieux le café. Cela peut surprendre parfois, mais le plus simple est d'en parler et surtout de l'écouter. Chaque barista a ses préférences sur le café. Même à la caféothèque, sur plusieurs barista, nous ne recherchons pas tous la même chose. L'un va cherche le chocolat dans ses espressos, l'autre plutôt le fruité, certains (dont j'ai tendance à être) un acidité franche mais calme, d'autre chercherons la texture et la crème. Tout cela peut être réalisé avec le même café. Coutume, la Caféothèque, mais aussi KookaBura, Lomi, sont des endroits où le barista a suffisamment de compétence pour pouvoir CHOISIR de qu'il veut faire ressortir dans ses cafés. Parler reste donc le meilleur moyen d'obtenir un café qui correspondra à vos attentes.
pjantiao- Date d'inscription : 04/10/2012
Machine à café : Marzocco Strada/ GB80 / GS3 / Cimbali dosatron M39 / Nuova Simonelli Aurelia 2 Competizione
Broyeur : Mazer / Cimballi / Malhkonig
Nombre de messages : 108
Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Welcome PJ, toujours un plaisir de te lire
MKSwing- Professionnel
- Date d'inscription : 21/03/2006
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Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
amen.
La typicité c'est l'aventure, l'équilibre c'est les pantoufles.
La typicité c'est l'aventure, l'équilibre c'est les pantoufles.
boral- Date d'inscription : 22/01/2011
Machine à café : gaggia classic
Broyeur : porlex / gaggia mdf
Nombre de messages : 57
Localisation : Paris
Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Waooo ! Bienvenue !
J'espère que tu vas rester parmi nous, nous manquons de baristi professionnels ici - quoi que bientôt vous aller être remplacé par des Juras tout auto :P :P - Private Joke.
En tout cas intervention très intéressante !
Tu dis :
Comment comment comment
C'est la mouture ou la température, ou bien même les deux qui permet cela ?
J'espère que tu vas rester parmi nous, nous manquons de baristi professionnels ici - quoi que bientôt vous aller être remplacé par des Juras tout auto :P :P - Private Joke.
En tout cas intervention très intéressante !
Tu dis :
Reste le travail du barista qui saura règler son moulin, sa machine, ajuster ses techniques pour révéler au mieux le café. Cela peut surprendre parfois, mais le plus simple est d'en parler et surtout de l'écouter. Chaque barista a ses préférences sur le café. Même à la caféothèque, sur plusieurs barista, nous ne recherchons pas tous la même chose. L'un va cherche le chocolat dans ses espressos, l'autre plutôt le fruité, certains (dont j'ai tendance à être) un acidité franche mais calme, d'autre chercherons la texture et la crème. Tout cela peut être réalisé avec le même café. Coutume, la Caféothèque, mais aussi KookaBura, Lomi, sont des endroits où le barista a suffisamment de compétence pour pouvoir CHOISIR de qu'il veut faire ressortir dans ses cafés. Parler reste donc le meilleur moyen d'obtenir un café qui correspondra à vos attentes.
Comment comment comment
C'est la mouture ou la température, ou bien même les deux qui permet cela ?
Invité- Invité
Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
- Non, là tu dois confondre, ce n'est pas à lui que je répondais, je suis rentré dans ton bouclard après 5 minutes personne n'était venu me voir, je suis ressorti mais j'ai quand même jeté un coup d'œil sur le tarif 4€ l'espresso quant à ta culture sur le café, franchement, je m'en glande si tu savais comment :P T'inquiète nous sommes bien placés pour connaître les différences dans les variétés, tu nous prends pour des bleus, je buvais déjà du Blue Mountain quand tu étais dans les gonades de ton père ! Les CoE de l'ami Cataldi et celles de bien d'autres torréfacteurs parisiens sont nos variétés quotidiennes torréfacteurs autrement compétant que certains boboisants lamentablement prétentieux close for mepjantiao a écrit:
Giorgio, dans ta première réponse, tu accuses Totoko d'avoir un truc à vendre et de ne pas avoir été en Italie. Je n'ai pas de trucs à vendre. Juste des points de vue à défendre. Les arguments que tu avances concernant la provenance des cafés des mélanges restent le plus flou possible. Imagines-tu une bouteille de vin chez un caviste avec pour seul précision : "Vin de l'ouest de la france" ? Non? Pourtant, c'est ce qui se passe quand on annonce juste "Nicaragua". Rien que dans le Guatemala, on trouve 7 régions caféicoles différentes.
giorgio- Date d'inscription : 14/08/2008
Machine à café : Oscar Nuova Simonelli
Broyeur : Grinta Nuova Simonelli
Nombre de messages : 5067
Localisation : Région parisienne
Re: Café Coutume / La Caféothèque : je n'aime pas leurs expresso
Merci pour cette présentation très intéressante.
H@R- Date d'inscription : 31/07/2009
Age : 53
Machine à café : LM LM Black, Brasilia Lady Pimped, Silvia v1 et un puzzle
Broyeur : EK43s, Comandante C40
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